Glossaire
TERME |
DEFINITION |
Accident vasculaire cérébral (AVC) |
Obstruction ou rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau entraînant, dans le premier cas, une ischémie (arrêt ou insuffisance de l'apport de sang à un organe), dans le deuxième cas, une hémorragie. Toutes deux aboutissent à la nécrose (mort) de cellules nerveuses. Les conséquences des AVC dépendent de leur localisation et de la taille de la région concernée. |
Acuité visuelle |
L'acuité visuelle se réfère au pouvoir de discrimination le plus fin au contraste maximal entre un test et son fond. C'est le plus petit écart permettant de voir deux points noirs séparés sur fond blanc. L'angle a sous lequel est vu cet espace, ou pouvoir séparateur, est exprimé en minutes d'arc : angle a = distance entre les deux points / distance d'observation L'acuité angulaire (V) est l'inverse de cet angle a : V = 1/ a La valeur de 1 minute d'arc a été choisie uniformément comme référence de normalité. L'acuité visuelle est alors de 1 ou 10/10e. En pratique, une acuité de 10/10e marque la capacité à distinguer un objet de 0,6 mm situé à 5 mètres. |
Adénome |
Tumeur développée aux dépens d'une glande et dont la structure rappelle celle de la glande normale dont elle dérive. |
Agnosie |
Inaptitude à reconnaître les objets. Elle apparaît à la suite d'une lésion cérébrale. |
Agnosie visuelle |
Inaptitude à savoir consciemment que l'on a vu un objet, bien que la vision soit fonctionnelle. La personne peut en revanche reconnnaître l'objet par le toucher. |
Agraphie |
Inaptitude à produire un langage écrit. |
Aire maculaire |
Zone de la rétine correspondant à la macula. |
Aire périmaculaire |
Région de la rétine entourant la macula. |
Aire visuelle |
Région du cortex cérébral relativement homogène dans sa fonction et dont les neurones répondent à des stimulations visuelles. On distingue plusieurs aires visuelles, selon leur fonction précise. Celle qui est la mieux connue, tant du point de vue de sa fonction que de son organisation cellulaire est l'aire visuelle primaire, encore appelée aire V1, ou cortex visuel primaire (ou aire 17 dans la classification de Brodmann, cortex strié d'après l'aspect cytologique). |
Altitudinal(e) |
Qualifie une hémianopsie à limite horizontale, généralement dans la moitié inférieure du champ visuel. |
Amblyopie (ou malvoyance) |
Etat d'une personne dont l'acuité visuelle est supérieure ou égale à 1/20e et inférieure à 3/10e pour le meilleur œil avec correction. |
Amaurose |
Perte complète de la vue sans altération des milieux de l'œil. |
Angiographie fluorescéinique ou angiofluorographie |
En ophtalmologie, on utilise l'angiographie fluorescéinique. Il s'agit de l'enregistrement de l'image des vaisseaux après injection intra-veineuse ou intra-artérielle de fluorescéine. Cette technique permet en particulier l'étude précise des vaisseaux rétiniens. |
Angle visuel |
Surface du champ visuel mesuré par un angle solide (sorte de cône de projection) dont le sommet est le centre de la rétine. A 57 cm de l'œil, 1 cm tracé sur un papier correspond à 1 degré d'angle visuel. |
Aphasie |
Difficulté à comprendre et à traiter le langage parlé. |
Apraxie |
Trouble acquis du comportement gestuel volontaire, intentionnel, empêchant la réalisation sur commande de certains gestes, alors qu'il n'existe ni déficit moteur ou sensitif, ni incoordination, ni troubles majeurs de la compréhension. |
Ataxie |
Défaillance du contrôle des muscles (par exemple, un membre tremble ce qui rend son utilisation difficile). |
Atrophie |
Défaut de nutrition des organes ou des tissus qui entraîne une diminution notable de leur volume et de leur poids. |
Bandelette optique |
En arrière du chiasma optique, les fibres de la partie nasale de la rétine gauche et de la partie temporale droite se rejoignent et forment ensemble la "bandelette optique" droite, alors que les fibres de la partie nasale de la rétine droite et de la partie temporale de la rétine gauche constituent la "bandelette optique" gauche. Les fibres nerveuses se poursuivent ensuite dans les voies optiques jusqu'au thalamus. |
Cellule photosensible de la rétine, qui en compte environ 100 millions. Capables de réagir à de très faibles intensités lumineuses, mais en revanche vite saturés quand la luminosité augmente, les bâtonnets assurent la vision nocturne. |
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Binasal(e) |
Qualifie une hémianopsie (amputation du champ visuel) qui affecte la moitié interne du champ visuel des deux yeux. |
Bitemporal(e) |
Qualifie une hémianopsie (amputation du champ visuel) qui affecte la moitié externe du champ visuel des deux yeux. |
Bubbles |
Instrument qui ne laisse voir aléatoirement que certaines portions très réduites de visages tout en tenant compte des diverses fréquences avec lesquelles notre œil perçoit une image. |
Campimètre |
Instrument destiné à mesurer l'étendue du champ visuel, constitué d'un tableau noir sur lequel se déplacent des index blancs. Voir "Exploration du champ visuel". |
Campimétrie |
Exploration des zones moyenne et centrale du champ visuel, permettant surtout la mise en évidence des scotomes (lacunes dans le champ visuel) centraux et paracentraux. Voir "Exploration du champ visuel". |
Cataracte |
Opacification du cristallin. |
Cécité |
Etat d'une personne aveugle. Dans le sens réglementaire français, on parle de cécité lorsque l'acuité visuelle est inférieure à 1/20, ou lorsque le champ visuel est inférieur à 10° (quelle que soit alors l'acuité visuelle). |
Cerveau |
Centre de coordination du système nerveux, le cerveau est chez l'Homme constitué de 1000 milliards de cellules, dont 100 milliards de neurones. Il est entouré par des tissus protecteurs, les méninges, et protégé par la boîte crânienne. |
Le champ visuel d'un œil est la projection de l'ensemble des points de l'espace vus par un œil immobile, fixant droit devant lui, tête immobile. On décrit un champ visuel par œil. |
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Localisé juste en avant de l'hypophyse sur le trajet des nerfs optiques, le "chiasma optique", en forme de X, correspond au croisement de certaines fibres nerveuses des nerfs optiques droit et gauche : les fibres issues de la partie nasale de chaque rétine se croisent, mais ce n'est pas le cas de celles des parties temporales. |
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Située entre la sclérotique et la rétine, la choroïde est une couche richement vascularisée qui assure la nutrition de l'iris et de la rétine. Elle contient de nombreux pigments foncés qui font que l'intérieur de l'œil, visible à travers la pupille, est noir. |
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Fine membrane transparente qui couvre le devant de l'œil et se replie pour tapisser l'intérieur des paupières. |
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Cellule photosensible de la rétine (qui en compte 7 millions). Les cônes fonctionnent uniquement quand l'intensité lumineuse est supérieure à un certain seuil. Au-dessous de ce seuil, d'autres cellules photosensibles entrent en jeu, les bâtonnets. Il existe trois types de cônes, sensibles chacun à une gamme de longueurs d'ondes dans le visible (rouge, vert, bleu). |
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Controlatéral(e) |
Du côté opposé. |
Membrane transparente à travers laquelle la lumière pénètre dans l'œil. |
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Localisés à la jonction entre choroïde et iris, les corps ciliaires sécrètent l’humeur aqueuse. |
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Substance gélatineuse qui remplit le compartiment postérieur de l'œil, c’est-à-dire la cavité en arrière de l’iris. |
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Cortex cérébral |
Partie superficielle du cerveau formé par de la substance grise. On distingue six couches de neurones superposées, qui forment différentes aires spécialisées dans des fonctions bien précises. Le cortex cérébral mesure 5 mm d'épaisseur et développe une surface de 2000-2500 cm2 (grâce aux nombreuses circonvolutions cérébrales). Il contient 100 milliards de neurones. |
Cortex pariétal |
Cortex du lobe pariétal. |
Cristallin |
Localisé en arrière de la pupille, le cristallin est une "lentille" dont la courbure variable et contrôlée par des muscles permet la focalisation et la mise au point. |
Décibel ou dB |
L'équipe de Graham Bell cherchait une fonction qui, comme les sensations de l'homme, varie peu quand la variable (le stimulus) varie beaucoup, pour pouvoir en particulier évaluer l'audition. C'est le cas de toutes les fonctions logarithmes, en particulier le logarithme décimal. Pour comparer deux sensations (S) on prend le logarithme du rapport des puissances des stimuli (P) entraînant les deux sensations. L'écart de sensation, en Bel, est S2/S1= log P1/P2), ce qui donne en dB =10. log P1/P2). Si on utilise le logarithme népérien, l'écart de sensation se mesure en Népers. |
Dégénérescence maculaire |
Dégénérescence de la région centrale de la rétine, appelée macula. |
Deutéranopie |
Non perception de la couleur verte. Voir : dyschromatopsie. |
Diagramme CIE |
Les différentes fréquences sont représentés par uen combinaison de vecteurs R, V et B |
Dioptrie |
Unité employée dans la mesure de la réfraction des lentilles et de l'oeil considéré comme système optique. Une lentille de 2 dioptries a une distance focale de 1/2 mètre. |
Dyschromatopsie |
Trouble dans la perception des couleurs, en particulier difficulté à reconnaître les nuances. Elle peut être congénitale (daltonisme), c'est à dire présente à la naissance. |
Electro-oculographie (Technique d'...) |
Cette technique permet de mesurer les différences de potentiels électriques induits par la rotation des yeux. Ces potentiels électriques sont captés par des électrodes placées autour des yeux. Bien que la mesure ait une résolution temporelle correcte, elle permet difficilement de connaître la position réelle du regard. Voir "Exploration de la fonction visuelle".
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Farnsworth (test de) |
Test de vision chromatique. On demande au patient de classer les lentilles de la plus claire à la plus foncée. Voir "Exploration de la fonction visuelle". |
Le fond d'œil est observable au moyen de divers instruments comme l'ophtalmoscope ou la lampe à fente. Il est fréquemment utilisé pour rechercher une anomalie rétinienne ou encore les conséquences d’un diabète ou d’une l'hypertension artérielle. Selon qu'il doit examiner ou non l'ensemble de la rétine, le médecin instille une goutte de collyre dit "mydriatique" qui lui permet de dilater la pupille. Le pôle postérieur du fond d’œil comprend trois éléments fondamentaux : la papille, les vaisseaux rétiniens et la macula. La papille, qui correspond à la réunion des fibres optiques, est un disque clair à bords nets, présentant une excavation physiologique au fond de laquelle apparaissent l’artère et la veine centrales de la rétine. Ces vaisseaux vont se diviser pour vasculariser la surface rétinienne. Les branches veineuses sont plus sombres, plus larges et plus sinueuses que les branches artérielles dont elles suivent grossièrement le trajet. Située à proximité et en dehors de la papille se trouve la macula (= fovéa), région très riche en cônes, permettant la vision des détails ; c’est une zone ovalaire dont la taille est sensiblement celle de la papille. Au centre de celle-ci on observe une zone de 0,4 mm de diamètre, dépourvue de vaisseaux sanguins et apparaissant plus sombre : la fovéola. Elle ne contient que des cônes, c’est une zone essentielle pour la vision des détails. |
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Fond d'oeil anérythre |
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Petite dépression de la partie centrale (de 2 mm de diamètre) de la macula, située au niveau de l'axe optique de l'œil. La fovéa est dénuée de bâtonnet, elle contient environ 50 000 cônes. La fovéa couvre environ 2,5° d'angle visuel (surface d'une pièce de 2€ tenue à bout de bras). Voir fond d'oeil. |
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C'est la partie centrale (diamètre de 0,4 mm) de la fovéa. Dépourvue de vaisseaux sanguins, elle apparaît plus sombre. Elle ne contient que des cônes (environ 2 500) très serrés les uns contre les autres. C'est une zone essentielle pour la vision des détails. Voir fond d'oeil. |
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Fréquence spatiale |
Nombre d'éléments contenus dans une unité de grandeur. Un réseau de fréquence spatiale égale à 10 cycles par degré (cpd) comporte 10 barres blanches alternant avec 10 barres noires (de mêmes dimensions) dans 1 degré d'angle visuel. |
Fréquence temporelle |
Nombre d'évènements au cours d'une unité de temps. Une scintillation présentée à 10 Herz ou cycles par seconde (cps) comporte 10 éclairs (ou alternance entre des plages blanches et noires du stimulus) par seconde. |
Glaucome |
Augmentation de la pression intra-oculaire entraînant une compression du nerf optique et sa dégénérescence (cette hypertension est due à une modification de la circulation de l'humeur aqueuse et des anomalies de la vascularisation papillaire). |
Gyrus |
Pli convexe du cortex cérébral. Exemple : gyrus supra-marginal localisé....... |
Héméralopie |
Affaiblissement considérable de la vision dès que la lumière diminue. |
Hémianopsie |
Amputation du champ visuel. |
Héminégligeance spatiale |
Perte de l'attention dans le champ visuel. |
Le cerveau comprend notamment deux hémisphères cérébraux, droit et gauche. Leur surface externe, le cortex, est constituée de susbtance grise, plissée en de nombreuses circonvolutions cérébrales. |
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Hémorragie |
Effusion d'une quantité plus ou moins importante de sang hors d'un vaisseau sanguin. |
Homolatéral(e) |
Du même côté. |
Homonyme |
Qui atteint les deux yeux de la même façon. |
H S L |
Hue = teinte, codée par un angle sur le cercle des couleurs |
Humeur aqueuse |
Liquide produit par le corps ciliaire qui remplit le compartiment antérieur de l’œil, en avant de l'iris. |
Hypertension artérielle |
Augmentation de la pression dans le réseau artériel. |
Hypophyse |
Glande endocrine située sous l'hypothalamus, qui la contrôle. |
Inflammation |
Ensemble des réactions locales consécutives à une irritation par un agent pathogène. Elle se traduit ordinairement par quatre signes majeurs : chaleur, douleur, rougeur, tuméfaction (=gonflement). |
L'IRM (imagerie par résonnance magnétique nucléaire) consiste à observer les tissus biologiques à travers les propriétés magnétiques de l'un de leurs constituants majoritaires, le noyau d'hydrogène. Elle permet d'obtenir des images numériques en trois dimensions du cortex, de la substance blanche, du liquide céphalo-rachidien et des noyaux gris centraux, avec une précision inférieure au millimètre. Ce type d'acquisition permet d'effectuer une analyse neuroanatomique individuelle de très haute précision. Le sigle IRM regroupe en fait un ensemble de techniques d'imagerie. Outre des images anatomiques et fonctionnelles, l'IRM permet d'obtenir des images de l'organisation spatiale des vaisseaux cérébraux: angiographie IRM, de l'orientation des principaux faisceaux de fibres blanches: IRM de diffusion, de la distribution de sang: IRM de perfusion, ainsi que de la concentration locale de certains métabolites énergétiques et peut-être, bientôt, de certains neurotransmetteurs: spectroscopie IRM. |
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Macula (ou fovea) |
Portion centrale de la rétine apparaissant comme une fine excavation uniquement composée de cônes directement exposés à la lumière du fait de l'inclinaison latérale des autres types cellulaires de la rétine et de l'absence de vaisseaux sanguins dans cette région. La macula couvre environ 10° d'angle visuel. Au centre de celle-ci on observe une zone de 0,4 mm de diamètre, dépourvue de vaisseaux sanguins et apparaissant plus sombre : la fovéola. Elle ne contient que des cônes, c’est une zone essentielle pour la vision des détails. |
Méningite |
Nom générique donné à toutes les inflammations aiguës ou chroniques des méninges, quelle qu'en soit la cause, microbienne ou intoxication.. Les méninges sont les tissus qui enveloppent le système nerveux central, cerveau et moelle épinière. |
Mésopique |
Se dit de la vision dans une lumière intermédiaire (caractéristique du crépuscule), cette vision est surtout sensible aux variations de l'éclairage d'ambiance, donc aux changements de l'adaptation; domaine mésopique: luminance approximative comprise entre 10-3 et 10 cd.m-2 (candela par mètre carré). |
Mouvements d'orientation du regard |
Mouvements oculaires compreant les saccades, les poursuites et la vergence. |
Mouvements de stabilisation du regard |
Mouvements oculaires impliquants les réflexes vestibulo-oculaire et optocinétique |
Neuropathie |
Nom générique donné à toutes les affections nerveuses. |
Occlusion |
Oblitération d'un conduit (vaisseau sanguin par exemple) ou d'un orifice. |
Œdème |
Infiltration de divers tissus par de la lymphe. Au niveau de la peau, l'œdème se révèle par un gonflement indolore et sans douleur. |
Optométrie |
Détermination des limites de la vision distincte à l'aide d'un instrument appelé optomètre. |
Zone de la rétine, de forme ovoïde, de couleur jaune chamois, de 1,5 mm de grand axe vertical (environ 6° de diamètre). Elle est située au pôle postérieur, décalé de 10° côté nasal, sur le méridien horizontal. C'est un lieu de passage de différents éléments anatomiques entre l'œil et l'orbite :
L'examen à l'ophtalmoscope de l'aspect de la papille renseigne sur l'état physiologique de la rétine. |
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Périmétrie |
Technique d'exploration du champ visuel utilisant la projection de tests lumineux dans une coupole de convexité variable selon les appareils. Voir "Exploration du champ visuel". |
Photopique |
Se dit de la vision dans une lumière forte (caractéristique du jour), excitant essentiellement les cônes; domaine mésopique: luminance approximative supérieure à 10 cd.m-2 (candela par mètre carré). |
Photorécepteur |
(synonyme : récepteur visuel) Structure qui transforme l'énergie lumineuse, dans une certaine gamme de longueurs d'ondes dites visibles, en messages nerveux. Dans l'oeil, cette transformation s'effectue au niveau de la rétine. Voir aussi : cône et bâtonnet. |
Potentiels évoqués visuels (PEV) |
Le potentiel évoqué visuel représente une réponse globale de la vision centrale, tout en étant l'examen électrophysiologique le plus sensible de la fonction des cellules ganglionnaires. Le PEV est la réponse du cortex visuel à une stimulation. Il est enregistré au moyen d'électrodes placées en regard du cortex occipital. Voir "Exploration de la fonction visuelle". |
Polyneuropathie |
Affection touchant plusieurs territoires nerveux. |
Poursuite oculaire |
Mouvements oculaires d'orientation du regard. Permet le suivi d’objets en mouvement :maintien sur la fovéa l’image d’une cible en mouvement |
Prosopagnosie |
Inaptitude à reconnaître les visages. |
Protanopie |
Non-perception de la couleur rouge. Voir : dyschromatopsie. |
Quadranopsie |
Hémianopsie (amputation du champ visuel) d'un quart du champ visuel. |
Voies nerveuses qui conduisent les messages nerveux visuels du thalamus (voir "bandelettes optiques") au cortex visuel des lobes occipitaux du cerveau. |
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Réflexe photomoteur |
L'éclairement de l'œil entraîne de façon réflexe la diminution du diamètre pupillaire. Ce réflexe a pour voie centripète : |
Reflet cornéen (Technique du...) |
Le principe consiste à envoyer au centre de la pupille une lumière infrarouge émise par une diode ou un ensemble de diodes. Le reflet infrarouge renvoyé par la cornée de l'œil est ensuite détecté et ce sont les variations d'intensité de ce reflet qui permettent, après calcul, de repérer le centre de la pupille et de connaître la position de l'œil. |
Réflexe optocinétique (OKN) |
Mouvement de stabilisation du regard impliqué lors de mouvements lents d’une cible visuelle et lors de mouvements prolongés et lents de la tête (vitesse constante). Réflexe partant d'informations visuelles. |
Réflexe vestibulo-oculaire (VOR) |
Mouvement de stabilisation du regard impliqué lors de mouvements brefs et rapides de la tête (accélération). Réflexe partant d'informations vestibulaires. |
Tissu très fin (0,1 à 0,5 mm d'épaisseur) tapissant le fond de l'œil, convertissant les stimuli lumineux reçus en messages nerveux. Ce tissu est organisé en plusieurs couches de cellules nerveuses reliées entre elles, dont : la couche des cellules photosensibles comprenant les cônes et bâtonnets. |
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Rétine centrale |
La rétine centrale couvre environ 5 à 6° d'angle visuel. |
Partie la plus antérieure de la rétine. |
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Dégénérescence rétinienne lente, bilatérale, périphérique puis centrale, caractérisée par une héméralopie, une pigmentation rétinienne, une atrophie de la papille et un rétrécissement artériel. Il existe de nombreuses formes de rétinites pigmentaires classées selon leur mode de transmission héréditaire (autosomique récessive ou dominante, liée au sexe ou encore, mitochondriale). Cependant environ 40% des cas ne sont pas d'origine héréditaire (dits sporadiques). |
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Rétinopathie diabétique |
Une des conséquence du diabète : celui-ci peut être à l'origine d'un œdème ou d'une occlusion des vaisseaux rétiniens qui entraînent progressivement la perte de la vue. |
Saccade oculaire |
Mouvements oculaires d'orientation du regard. Permet un changement de direction du regard en amenant les objets visuels sur la rétine (passage d’une cible à l’autre, rattrapage d’une cible quittant le champ visuel central) |
Scanpath |
Une séquence ordonnée des fixations et des saccades oculaires nécessaires à la récupération de l'information recherchée. |
Sclérose en plaque |
Affection dégénérative (disparition des gaines de myéline entourant les fibres nerveuses) des centres nerveux, caractérisée par l'apparition de plaques de sclérose disséminées en plus ou moins grand nombre à la surface du cerveau et de la moelle épinière. Les symptômes sont en relation avec la localisation des lésions. |
"Blanc de l'œil", la sclérotique forme la paroi dure du globe oculaire, dans laquelle sont insérées trois paires de muscles oculaires qui permettent les mouvements du globe oculaire dans les orbites du crâne. |
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Search coil (technique galvanométrique) |
Le principe est de créer un champ magnétique et de repérer à l'intérieur de ce champ les variations d'un signal électrique traversant une lentille spéciale posée sur l'œil du sujet. Le sujet est placé à l'intérieur d'un champ magnétique créé par trois bobines disposées horizontalement, verticalement ou latéralement. La position du regard est donc repérée sur ces trois dimensions. |
Scotome |
Lacune dans le champ visuel, qui peut être perçu par le patient comme une tâche - on parle alors de scotome positif - ou non perçu - scotome négatif - alors mis en évidence par l'étude du champ visuel. La tâche aveugle est un scotome physiologique (normal). |
Scotopique |
Se dit de la vision dans une lumière faible, suffisante pour exciter les bâtonnets, mais pas les cônes (caractéristique de la nuit); domaine scotopique: luminance approximative inférieure à 10-3 cd.m-2 (candela par mètre carré). |
Stimulus |
Modification le plus souvent soudaine de nature physique (son, chaleur, lumière, pression...) ou chimique (molécules), qui provoque un changement d'activité de cellules dites excitables. |
Substance blanche |
Composante du tissu nerveux constituée par les axones des neurones myélinisés. Dans le cerveau, la substance blanche se trouve sous la substance grise. Dans la moelle épinière, elle se situe à l'extérieur. |
Substance grise |
Dans le système nerveux central, les parties des neurones dépourvues de gaine de myéline, c'est à dire les corps cellulaires, constituent la substance grise. Ainsi, dans le cerveau, la substance grise forme d'une part le cortex cérébral, d'autre part les noyaux gris situés à l'intérieur. Dans la moelle épinière, les corps cellulaires des neurones sont à l'intérieur de celle-ci où ils forment la substance grise qui est entourée par la substance blanche. |
Tâche aveugle |
Le point aveugle, découvert par le physicien français Edme Mariotte au XVIIIe siècle, est une zone de la rétine qui est dépourvue de photorécepteur. Il s'agit de la papille, zone où les axones des cellules ganglionnaires se regroupent pour constituer le nerf optique. |
Temporal(e) |
Qualifie une hémianopsie qui affecte la moitié externe du champ visuel. |
Temporo-pariétal(e) (région) |
Région localisée à la jonction entre le lobe temporal et le lobe pariétal. |
Vergence |
Mouvements oculaire d'orientation du regard. Mouvements opposés des yeux, avec convergence (vision de près) ou de divergence (vision de loin) des axes optiques permettant d’ajuster la position des yeux pour une cible variant en profondeur. |
Video-oculographie (Technique de...) |
Par cette technique, la lumière infrarouge illuminant l'œil amplifie la brillance de la pupille ce qui facilite son repérage par la caméra. Après traitement informatique de l'image vidéo, le système est capable de repérer directement le centre de la pupille. A chaque mouvement des yeux, l'ordinateur calcule alors la position du regard en mettant en correspondance la position calculée du centre de la pupille et l'image vidéo enregistrée |
Sources
- Dictionnaire d'ophtalmologie, Yves Pouliquen, Conseil international de la langue française, 2002
- Dictionnaire des termes techniques de médecine, M. Garnier et V. Delamare, Maloine SA Ed, 1980.
- Anomalies du champ visuel, Philippe Gain, http://www.univ-st-etienne.fr/saintoph/finit/ophtarc.anomalie.html
- Centre de rééducation fonctionnelle pour aveugles ou malvoyants, Pierre Griffon, http://www.membres.lycos.fr/pierreg/DefVisu.html
- "Bac to Basics : La vision" Olivier Blond, La Recherche n°387, 06/2005.
- "Le cerveau à tous les niveaux" http://www.lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_02/a_02_cl/a_02_cl_vis/a_02_cl_vis.html
- Site du syndicat national des ophtalmologistes de France http://www.snof.org/vue/permisvision.html
- « Oculomotricité » Cours de physiologie Xavier Perrot