Par Hélène Dutartre
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publié
21/03/2019
Information relayée par la revue de presse de l'INSERM 21 mars 2019
Cinquante sociétés savantes, académies de médecine et de pharmacie, collèges scientifiques, syndicats médicaux et associations de patients lancent un appel estimant « urgent » de mieux dépister les infections aux papillomavirus, de « rétablir la vérité scientifique » sur le vaccin anti-HPV et, surtout, de « lancer la vaccination universelle gratuite et remboursée », pour les filles comme pour les garçons. Actuellement recommandé aux jeunes filles de 11 à 19 ans, et aux hommes ayant des relations homosexuelles jusqu’à 26 ans, le vaccin doit être « étendu à tous les garçons », estime le Dr Monsonego, gynécologue spécialiste des papillomavirus et signataire de l’appel. Cette vaccination est préconisée non seulement pour mieux protéger les filles du cancer du col de l’utérus en limitant la circulation des virus, mais aussi parce que « les garçons sont concernés, notamment à cause des cancers de l’anus et oropharyngés ». La vaccination anti-HPV permet d’éviter presque 100 % des condylomes (verrues génitales), et 60 à 90 % (selon le nombre de valences contenues dans le vaccin) des lésions précancéreuses, plaide le collectif.
Le Figaro, 21/03
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Vaccination : défiance & controverses