Vaccination : défiance & controverses
Article en anglais qui relaie les dernières données sur l'efficacité de la vaccination des jeunes femmes en Ecosse. L'étude a porté sur 140 000 femmes ayant subi leur premier dépistage du cancer du col de l'utérus entre 2008 et 2016. La vaccination systématique des filles âgées de 12 à 13 ans avec le vaccin contre le VPH a entraîné une réduction considérable du nombre de pré-cancers du col utérin et une quasi-élimination des maladies cervicales de bas et de haut grade chez les jeunes femmes écossaises vaccinées nées en 1995 et 1996 par rapport au femmes non vaccinées nées en 1988 (réduction jusquà 90%). La couverture vaccinale du vaccin anti HPV en Écosse est d’environ 90%. Ces résultats concordent avec une réduction de la circulation des infections à HPV à haut risque en Écosse et confirment que le vaccin contre le HPV devrait permettre de réduire considérablement le cancer du col de l'utérus au cours des prochaines années. Les cas de cancer du col utérin chez les femmes âgées de 20 à 24 ans ont déjà diminué de 69% depuis 2012.
Information relayée par la revue de presse de l'INSERM 21 mars 2019 Cinquante sociétés savantes, académies de médecine et de pharmacie, collèges scientifiques, syndicats médicaux et associations de patients lancent un appel estimant « urgent » de mieux dépister les infections aux papillomavirus, de « rétablir la vérité scientifique » sur le vaccin anti-HPV et, surtout, de « lancer la vaccination universelle gratuite et remboursée », pour les filles comme pour les garçons. Actuellement recommandé aux jeunes filles de 11 à 19 ans, et aux hommes ayant des relations homosexuelles jusqu’à 26 ans, le vaccin doit être « étendu à tous les garçons », estime le Dr Monsonego, gynécologue spécialiste des papillomavirus et signataire de l’appel. Cette vaccination est préconisée non seulement pour mieux protéger les filles du cancer du col de l’utérus en limitant la circulation des virus, mais aussi parce que « les garçons sont concernés, notamment à cause des cancers de l’anus et oropharyngés ». La vaccination anti-HPV permet d’éviter presque 100 % des condylomes (verrues génitales), et 60 à 90 % (selon le nombre de valences contenues dans le vaccin) des lésions précancéreuses, plaide le collectif. Le Figaro, 21/03
Un article paru dans Libération en septembre 2018 qui répond très clairement à la controverse liée à la vaccination contre HPV. Et plus d'informations dans la rubrique Fête de la Science2018 ! "Il n'existe pas de preuve scientifique d'effets indésirables sérieux dus à ce vaccin par ailleurs largement distribué au niveau international."
Tableau récapitulatif avec des données chiffrées sur l'impact de la vaccination dans différents pays. Human papillomavirus vaccination: the population impact (F1000Res. 2017; 6: 866. Lai-yang Lee and Suzanne M. Garland).
Philippe Sansonetti, médecin et chercheur en microbiologie, Professeur au Collège de France, auteur de "Vaccins" (Odile Jacob), est l'invité de Nicolas Demorand à 8h20.
Émission France Inter du 25 septembre 2017
« Le Monde » détaille l’impact important qu’a eu en France la vaccination sur les pathologies ciblées par les vaccins obligatoires et recommandés, données à l’appui. 01 Aout 2017
En France, les vaccins contre le papillomavirus suscitent une réelle défiance. Selon une étude publiée lundi, ils n’augmentent pas le risque de sclérose en plaques notamment.
Article de l'observatoire de la santé mondiale, Juillet 2017
Par le ministère des affaires sociales et de la santé
L'émission « Secrets d’info » sur France Inter, le vendredi 13 novembre 2015. Retrouvez ici la retranscription de l'émission, adaptée par Hervé Levesque (lycée JP Vernant, Sèvres).