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Les systèmes d'informations environnementales pour un développement durable

Par urgelli — Dernière modification 29/11/2016 11:43
Le Cluster de recherche Environnement organise conjointement avec l'université Laval au Québec, et dans le cadre du centre Jacques Cartier, un colloque à dimension internationale du 4 au 6 décembre 2006, à Lyon...
Le colloque porte sur les systèmes d'informations environnementales pour un développement durable

Voir le site du colloque


Le séminaire a pour but de traiter de manière pluridisciplinaire de l'importance de la conception et de l'utilisation des Systèmes d'Informations Environnementales (SIE) pour l'ensemble des composantes du développement durable dont on rappelle qu'il est basé sur la conjonction d'efforts dans les domaines de l'économie, du social et de l'environnement.

Autour de cette notion de développement durable doivent s'organiser des flux d'informations et de données, mais aussi de modèles, dont le fonctionnement intégré contribue de façon majeure aux processus de développement et d'aménagement des territoires, en particulier jusqu'à méso-échelle, mais peut-être au-delà (on pense en particulier aux modèles "climato-économiques" qui fonctionnent à la fois à grande maille et à grande échelle).

Ces informations ne concernent pas seulement le fonctionnement des systèmes naturels anthropisés, mais doivent contribuer à décrire, autant que faire se peut, les systèmes sociaux dans leurs relations (a minima) "pression-impact" sur les systèmes naturels.

Parmi les informations à traiter au sein des systèmes d'informations environnementales, les informations spatialisées et temporalisées (au-delà même de la question du cycle de vie) ont une grande importance; la profusion des outils géomatiques disponibles (SIG) ne donne pas forcément une bonne idée de nos capacités réelles à mettre en œuvre un raisonnement spatial de qualité au service du développement, et de nombreux efforts de recherche restent à accomplir en mobilisant toutes les disciplines concernées.

Ces systèmes d'informations environnementales, aussi intégrés et complets (complexes) qu'ils soient, se constituent, pour l'essentiel, à partir de "systèmes techniques" qui restent des "points de vue" thématiques sur un domaine particulier en relation avec le développement durable (dans le domaine économique, de la préservation des ressources naturelles, …). Les capacités d'intégration au sein d'un système global ou d'interopérabilité entre systèmes autonomes sont également à développer, et les thématiques concernées (informatique, mathématique appliquée, géomatique, …) par la conception des systèmes d'informations sont également à mobiliser, les méthodes actuelles ne permettant encore pas de soutenir de manière rigoureuse et systématique ces ambitions d'intégration et d'interopérabilité. En particulier, l'appui au développement et à l'aménagement passe par une connaissance (et une modélisation de la dynamique de fonctionnement des systèmes concernés si possible, le modèle, au-delà de sa "fonction de connaissance", devenant également un outil de médiation entre les acteurs du développement) de la dynamique temporelle des systèmes environnementaux, dynamiques dont il reste difficile de rendre compte au sein des systèmes d'informations.

Il n'est également pas possible de constituer un système d'informations, en particulier au service d'ambitions aussi larges, sans passer par une vision globale respectant l'autonomie des systèmes en place ou à venir. Ainsi en est-il des infrastructures de données géospatiales (thématiques, nationales ou supra-nationales) et des concepts d'interopérabilité et d'entrepôts de données. Toutefois, pour y parvenir dans le cas des SIE, il faut analyser sous un nouveau jour les besoins en données et informations relatives à toutes les composantes du développement durable, les flux de ces données qui doivent "nourrir" ces systèmes, les moyens de les acquérir et d'y accéder, les modes d'intégration et d'interopérabilité, etc... Cet aspect reste fondamental et pose de nombreux problèmes scientifiques et techniques, mais également bien d'autres, en particulier politiques et institutionnels. Selon les échelles considérées et les dynamiques des systèmes environnementaux sur lesquels des actions d'aménagement sont prévues, les types de données/informations à traiter sont multiples, satellitaires ou issues de réseaux au sol pour les aspects bio-géophysiques, mais aussi économiques et sociaux, géopolitiques dans de nombreux cas, …, etc, … Le traitement de l'ensemble de ces données (accès, intégration, diffusion, interopérabilité) reste une question à considérer en priorité.

Voir le site du cluster Environnement du CEMAGREF