Deuxième partie - Introduction
Introduction
La mutation au cours de la reproduction du virus est un phénomène naturel qui débouche sur une augmentation de la diversification du génome du virus au cours du temps. Il en résulte que des virus aux génotypes différents peuvent être présents à un moment donné dans les populations.
A partir de données sur les variations de fréquence des génotypes dans les populations du virus en 2020 et 2021, cette étude a pour objectif de faire le point sur l’évolution des génotypes des populations virales et d’envisager les mécanismes qui l’assurent. C’est donc une étude à l’échelle populationnelle.
Le programme de terminale demande d’envisager l’inéluctable évolution des génomes au sein des populations et les instructions précisent : « Comprendre la biologie évolutive c’est comprendre ce qui se passe à l’échelle des populations ». On souligne ainsi l’importance de l’étude à l’échelle populationnelle.
Bien sûr l’évolution des populations du Sars-CoV-2 n’a pas de rapport direct avec le modèle de Hardy-Weinberg puisqu’il n'y a pas d’intervention de la reproduction sexuée. Mais le programme souligne que les populations sont soumises à la sélection et à la dérive génétique, mécanismes qui sont aussi en oeuvre dans l’évolution clonale. Les données sur le Sars-CoV-2 permettent de réinvestir ces notions, de les illustrer. On peut ensuite aborder la spécificité de l’évolution des populations d’organismes diploïdes à reproduction sexuée.