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La répartition mondiale de la pigmentation dans les populations actuelles (indigènes) d'Homo sapiens

Par salame — Dernière modification 23/11/2019 09:02

A - La répartition mondiale de la pigmentation dans les populations actuelles (indigènes) d'Homo sapiens

Le document sur la répartition mondiale de la couleur de la peau permet de dégager quelques grandes idées sur la variabilité de la couleur de la peau humaine et donc de sa pigmentation. Il est sous-entendu qu’il s’agit de la pigmentation constitutive de la peau, en dehors de toute exposition aux rayons solaires. On reconnaît une corrélation globale avec la latitude. Les peaux les plus sombres se trouvent à l’équateur et dans la zone intertropicale. Les peaux sont d’autant plus claires qu’on se dirige vers les latitudes élevées et cela est particulièrement net pour l’hémisphère nord, qui comprend plus de surfaces terrestres aux fortes latitudes que l’hémisphère sud. Le document sur la couleur des avant-bras montre qu’il n’y a toutefois pas de coupures nettes entre les couleurs des populations humaines mais un passage progressif des peaux les plus sombres aux couleurs les plus claires.

L’important est de saisir que ce constat actuel de la diversité de la pigmentation est le résultat d’une évolution qui s’est déroulée durant l’histoire des populations d’Homo sapiens. Les données sur les gènes de la pigmentation laissent à penser que les premières populations d’Homo sapiens avaient la peau sombre. Mais alors que les populations restées en Afrique ont conservé leur forte pigmentation, celles qui ont migré vers les latitudes élevées, ont subi une dépigmentation se traduisant par une peau claire. Il y a donc deux choses à expliquer : le maintien d’une forte pigmentation en Afrique et la dépigmentation des populations de l’hémisphère nord.