Influence de l'environnement sur l'expression d'un gène chez les végétaux
Plusieurs des thèmes présents dans Anagène permettent de pousser plus loin ces interactions. On peut distinguer schématiquement les cas suivants :
- L’environnement agit sur l’expression des gènes : un exemple en est fourni par le phénotype des plantes en rosette où l’élongation de la tige dépend de l’expression d’un gène qui intervient dans la synthèse d’une hormone végétale, la gibbérelline sous l’action de la photopériode (voir brochure Anagène gibbérellines p. 103 et site biotic). Le schéma ci-dessous dresse le bilan de l'étude réalisée.
- L’environnement agit sur les propriétés du polypeptide résultant de l’expression des allèles d’un gène. L’exemple bien connu est celui du phénotype de l’albinisme thermo-sensible. L’enzyme tyrosinase résultant de l’expression de l’allèle est inactive au-dessus de 35°C (on trouve dans Anagène la séquence de la région codante de cet allèle et les données relatives à une famille, la famille 4 où ce phénotype est présent).
- L’environnement agit uniquement sur la réalisation du phénotype macroscopique. C’est l’exemple « standard » du phénotype phénylcétonurique où le phénotype clinique n’apparaît pas si, dès la naissance, on met en place un régime alimentaire très pauvre en l'acide aminé phénylalanine (voir Anagène phénotypes phénylcétonuriques).