Origine du rétinoblastome
« The two hit hypothesis » de Knudson relative à l’origine du rétinoblastome (1971)
A partir d’un traitement statistique des données épidémiologiques sur le rétinoblastome, Knudson proposa une hypothèse sur les évènements génétiques causes du rétinoblastome : « The two hit hypothesis ».
Suivant cette hypothèse, le rétinoblastome est dû à des mutations affectant un seul gène, et ce gène est le même dans les deux formes du rétinoblastome, la forme héréditaire et la forme sporadique non héréditaire. D’après Knudson, ces mutations ont pour conséquence une inactivation de la protéine codée par ce gène. En outre pour qu’une cellule rétinienne devienne à l’origine d’une tumeur, il faut que les deux allèles du gène soient mutés.
En 1986 Friend et Lee ont identifié le gène en cause situé sur le chromosome 13 et l’ont séquencé. Depuis lors, de nombreuses mutations de ce gène ont été trouvées dans les tumeurs des enfants atteints.
On dispose de données sur le génotype de divers membres de familles dans le cas de rétinoblastome héréditaire et de rétinoblastome non héréditaire. Pour chaque membre envisagé, on dispose du génotype non seulement des cellules cancéreuses mais aussi de cellules non cancéreuses. Une séquence de l’allèle normal non muté sert de référence.
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