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Dialogue neuro-immun - Glossaire

Par Valentin Dettling — Dernière modification 16/06/2021 14:49
Contributeurs : Chloé Journo, Marion Richard

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Le système nerveux périphérique

Neurone : cellule généralement dotée d’un corps somatique, d’un axone et de dendrites, intégrant des signaux électriques ou chimiques, et capable de transmettre une information en encodant des potentiels d’action.

Nerf : faisceaux d’axones de neurones, regroupé en fibres.

Neurotransmetteur : molécule libérée classiquement au niveau de la fente synaptique entre deux neurones (mais cela peut également être entre un neurone et un autre type de cellule), suite à l’arrivée dans l’axone d’un potentiel d’action. Il existe de nombreux types de neurotransmetteurs : l’acétylcholine, le GABA, la dopamine…

Système nerveux

            central : le système nerveux central est constitué du cerveau et de la moelle épinière ;

            périphérique : par opposition, on peut définir le système nerveux périphérique comme l'ensemble des neurones, nerfs et ganglions qui ne sont pas situés dans le cerveau et la moelle épinière. Autrement dit, tous les nerfs et ganglions qui sont situés dans les organes périphériques.

Systèmes nerveux sympathique et parasympathique : décrit les deux sous-parties du système nerveux périphérique (outre le système nerveux entérique), ces deux systèmes présentant généralement des actions antagonistes. De manière classique, le système nerveux sympathique est associé à la libération terminale de norépinephrine (ou noradrénaline), tandis que le système nerveux parasympathique est associé à la libération d’acétylcholine. L’activation du système sympathique présente des effets tels que l’accélération du rythme cardiaque, le ralentissement du système digestif, une réaction dite de fight or flight, tant dis que l’activation du système nerveux parasympathique induit un ralentissement du rythme cardiaque et une mise en route du système digestif.

Nerf vague : nerf crânial numéro X, innervant de nombreux organes pour permettre leur régulation autonome. Un exemple de paramètre régulé par le nerf vague est la fréquence cardiaque.

Circuit : un circuit est défini par un réseau de partenaires, interagissant ensemble de manière ordonnée. Dans le cadre de cet article, un circuit implique souvent des nerfs et des zones du cerveau, mais il peut aussi impliquer des partenaires immuns.

            partie afférente : correspond aux projections axonales qui proviennent de la périphérie et se connectent au cerveau.

            partie efférente : correspond aux projections axonales qui proviennent du cerveau et se connectent à la périphérie.

Un exemple de circuit illustré au lycée est celui du réflexe myotatique.

NB : les termes afférents et efférents peuvent avoir des significations différentes selon le contexte, mais les définitions données ici correspondent aux exemples donnés dans cet article.

Neurone sensoriel : neurone associé à la détection d’un stimulus sensoriel : toucher, chaleur, douleur entre autres. Il constitue la partie afférente d’un circuit, qui amène le plus souvent à activer la partie efférente pour répondre à ce stimulus : par exemple le retrait de la main qui a touché une surface brûlante.

Libération synaptique et non-synaptique : une libération synaptique se dit de la libération de molécules telles des neurotransmetteurs dans une synapse. Une synapse se caractérise par deux membranes très proches, qui présentent un épaississement visible par microscopie électronique. Ce type de libération induit une transmission du message de manière ciblée. Une libération non-synaptique a une action plus large et diffuse qu’une libération synaptique.

Neuromodulation : notion étroitement liée à celle de libération non-synaptique. Se dit de la libération de neurotransmetteurs qui ont une action sur un groupe de neurones (ou de cellules-cibles), et non sur une seule cellule à la manière d’une synapse.

 

Le système immunitaire

DAMP : Damage-Associated Molecular Patterns. Au sens large, correspond à des motifs moléculaires présents à la surface de pathogènes, ou libérés par des cellules du soi défectueuses (cellules cancéreuses par exemple) ou ayant perdu leur intégrité (tissu blessé par exemple), après leur mort cellulaire. Ces motifs sont reconnus par les cellules du système immunitaire inné principalement, via les PRR (Pattern Recognition Receptor).

Cellules de Langerhans : cellules de l'immunité innée, situées notamment dans les régions cutanées, ayant la particularité d’être des cellules présentatrices d’antigène et arborant des caractéristiques proches des cellules dendritiques.

Innate Lymphoid Cells (ILC) : cellules lymphoïdes appartenant au système immunitaire inné. Ce sont des cellules résidentes des tissus. Il en existe 3 types majeurs : ILC1, ILC2 et ILC3, dont les propriétés sont connexes à celles des Th1, Th2 et Th17, respectivement. Ces cellules sont notamment connues pour leur rôle dans le maintien de l’homéostasie tissulaire.

Microglie : macrophage résident du système nerveux central, agissant comme une sentinelle. Son activation est caractéristique, et se manifeste par un changement d’une forme étoilée vers une forme ronde.

Immunité à médiation cellulaire et humorale : se dit des types de réponses immunes adaptatives qui peuvent être mises en place suite à une infection ou une agression. L’immunité à médiation cellulaire met en jeu des lymphocyte T CD8+, des lymphocytes T CD4+ auxiliaires Th1 et des effecteurs moléculaires tels que l’interféron gamma. Ce type d’immunité est en général déclenché en réponse à l'infection par des parasites intracellulaires tels que les virus, ou dans le contexte de la réponse anti-tumorale. L'immunité à médiation humorale met en jeu les lymphocytes B, les lymphocytes T CD4+ auxiliaires Th2 et des effecteurs moléculaires tels que l’IL-4 ou l’IL-5. Ce type d’immunité se met en place en général suite à une infection par des parasites extracellulaires.

Lymphocytes mémoires : populations de lymphocytes à longue durée de vie qui ont été générés à partir de lymphocytes naïfs, suite à la rencontre d'un antigène (du non-soi ou du soi modifié). Ces populations seront activées plus rapidement en cas de nouvelle rencontre avec l’antigène, et de manière plus efficace. C’est en partie grâce à ces cellules que la vaccination est une méthode efficace pour protéger contre certaines maladies. Il existe différents types de lymphocytes T mémoires : les lymphocytes T mémoire résidents des tissus (TRM), les lymphocytes T mémoire centraux (TCM), et les lymphocytes T mémoire effecteurs (TEM).

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