Les activités décrites ci-dessous ont été mises en oeuvre lors lors de l'expérimentation d'une école de terrain dans les Alpes du Sud (Briançonnais) pour deux classes de terminale Scientifique. Le travail s'est effectué sur deux jours dans les secteurs du Chenaillet, Queyras et Saint Clément.
Respecter les règles de sécurité, gérer son effort
850 m de dénivelé après s'être levé à 4h00 du matin et avoir subi 4h00 d'autocar ce n'est pas une mince affaire. La préparation sur la gestion de l'effort et les règles de sécurité a été assurée par les enseignants d'EPS de la classe. Force est de constater que les difficultés semblent avoir été surmontées avec plus de facilité que les années précédentes.
Photo B. Guérin
S'orienter, se situer sur une carte topographique...
Les élèves disposaient de documents papier (carte topographique, photographie aérienne, image panoramique), de boussoles et de GPS. L'objectif était qu'ils se construisent une bonne représentation du trajet à parcourir et du site visité.
Photo B. Guérin
Photo B. Guérin
Cartographier un affleurement, localiser les limites des formations...
Munis d'une carte topographique et d'une loupe, les élèves échantillonnent et repèrent les limites des différents affleurements. Ils reportent ces limites sur une carte topographique afin d'esquisser une carte géologique et discuter les limites basaltes-gabbros-péridotites. Le travail permet également de se familiariser avec les différents faciès des roches rencontrées.
La loupe, outil indispensable du géologue de terrain
Rechercher, photographier, schématiser des traces pertinentes pour éprouver le modèle scientifique en jeu...
Le travail de préparation a porté sur un modèle de formation de chaîne de collision. Les élèves recherchent des traces de ce modèle sur le terrain. Les photographies réalisées seront utilisées pour le travail d'exploitation de l'école de terrain. Les schémas réalisés également. Le GPS premet de noter les coordonnées géographiques des traces recueillies.
L'objectif est de ramener une photographie de chacune des traces recherchées. Cela conduit à donner du sens à l'activité et placer les élèves en situation de recherche.
Les schémas réalisés permettent de se construire une première interprétation des traces photographiées.
Modéliser un pli avec de la pâte à modeler, l'orienter sur une carte topographique...
Pour reconstruire l'histoire du pli et repérer l'orientation des contraintes à l'origine de sa formation, le travail consiste à modéliser ce pli en pâte à modeler et à l'orienter dans l'espace à l'aide d'une boussole et de la carte topographique. Des photographies numériques des différentes étapes de la formation de ce pli permettent de ramener des documents pour la phase d'exploitation
Le pli réalisé en pâte à modeler constitue un objet qui permet d'expliquer et de communiquer au sein du groupe
La carte topographique et la boussole sont des outils qui permettent d'orienter le pli et de retrouver les contraintes à l'origine de cette déformation.
Une photographie des différentes étapes permet de reconstituer l'histoire du pli.
L'objectif de ce travail réalisé avec les élèves était de leur permettre de profiter au mieux du temps limité sur le terrain et de les rendre acteurs d'un travail d'investigation scientifique. Les exposés théoriques ne sont pas absents. Simplement ils sont réservés au travail en classe. Sur le terrain, les élèves effectuent un travail d'équipe (4 élèves) autonome. L'enseignant peut alors jouer un rôle de gestionnaires des activités et de référent scientifique.
L'enseignant(e) est sollicité en cas de difficulté. Le fait que les groupes soient largement autonomes lui permet de différencier l'aide qu'il apporte en fonction des besoins des élèves.
L'ensemble des consignes destinées aux élèves est disponible en ligne sur le site du lycée du Val de Saône.
consulter les consignes