Affleurement 1: La Durantière.
Sur la D11, de Thurins vers Saint Martin en haut, lieu dit La Durantière.
Deux lithologies.
1. Un orthogneiss migmatitique
Un orthogneiss qui montre une foliation de raccourcissement, hachée de petits décrochements liés à des zones de cisaillement, mouvement visualisé avec la position des cristaux d’orthose. Leur présence indique que le protolite était un granite à gros cristaux de feldspaths rectangulaires. | La foliation Nord 50° est soulignée par l’alternance de lits quartzo-feldspathiques clairs et de lits micacés sombres. | Emballées dans cette foliation, de petites amandes migmatitiques qui témoignent d’une recristallisation presque totale, donc de condition de température moyenne à élevée (autour de 650°C). Celles-ci, en se refroidissant, ont donné une large partie centrale acide (un leucosome) et une périphérie ferro magnésienne (le mélanosome). Les figures de cisaillement sont la conséquence d’une tectonique de convergence. |
La présence de minéraux comme la sillimanite (visible en lame mine) et de cordiérite visible ci dessus, sous forme de perles en chapelet traduit des conditions de moyenne pression et de haute température. | La foliation et les bandes de cisaillement soulignées par la sillimanite dans l'orthogneiss. |
2. Un paragneiss
La datation radioisotopique donne un âge de cristallisation voisin de 385 M.a.
Cette formation est interprétée comme étant l’encaissant de l’unité supérieure des gneiss, une formation qui emballe les zones de basse pression et haute température.