Contrôle cortical des saccades: Figure 2
Les sujets devaient d'abord mémoriser les positions successives d'une cible visuelle en réalisant une séquence de six saccades horizontales. Une fois dans le noir, les variations de DSC étaient mesurées en TEP alors que les sujets devaient répéter cette séquence mémorisée de saccades.
Outre la mise en jeu du réseau de régions responsables de l'exécution des saccades composant les séquences à réaliser, cette étude a confirmé l'implication franche du cortex pariétal et notamment à hauteur du sillon intrapariétal (en orange) lorsqu'un encodage spatial des saccades est requis.
Ce travail a aussi décrit la participation d'une région située dans la profondeur du sillon frontal supérieur (en bleu) lors de la répétition d'une séquence mémorisée de saccades. Ce qui révèle la mise en jeu d'une mémoire de travail au niveau du cortex prémoteur, permettant le maintien d'une représentation interne des informations spatiales sur la séquence de saccades à reproduire.
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| Cartes d'activation individuelle obtenues à deux niveaux de coupe en réalisant la différence entre les cartes de DSC acquises lors de la tâche oculomotrice étudiée et celles acquises lors d'une condition de référence, puis superposées sur les coupes anatomiques correspondantes. |
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| Récapitulatif des régions corticales et sous-corticales mises en jeu lors de la répétition de séquences mémorisées de saccades horizontales. L'axe horizontal en rouge correspond au plan bicommissural et celui vertical au plan orthogonal passant par la commissure antérieure. |
D’après "Les mouvements du regard : une histoire de saccades", La Recherche 1er juillet 1996
