Plasticité du cortex moteur - indice 2 - du côté des élèves
La consigne globale donnée aux élèves est : "À partir de l’exploitation pertinente des ressources informatiques et documentaires proposées, argumentez en faveur de l'idée de plasticité du cortex moteur
"
On utilise ici le deuxième indice : de l'influence de l'apprentissage ...
Document utilisé | Commentaire |
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L'illustration permet d'observer qu'en l'absence de tout entrainement, une tâche sensorielle ("Listening" : écouter un morceau de piano) et une tâche motrice ("Moving" : pianoter sur un clavier muet) n'activent pas les mêmes aires cérébrales. Par contre, au fur et à mesure de l'entrainement ("20 minutes", "20 days") on observe une similarité de plus en plus marquée entre les deux cartes représentant les zones cérébrales activées. En particulier, chez les musiciens expérimentés ("20 years"), l'écoute du morceau de piano active autant le lobe frontal (là où se situe le cortex moteur) que le pianotage sur un clavier muet. La preuve est ainsi faite de l'influence de l'apprentissage sur le cortex moteur. Cette réorganisation corticale associée à l'entrainement explique les mouvements des doigts des pianistes virtuoses à seule écoute d'un morceau de piano ! |
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Le cerveau des musiciens ayant appris très tôt à jouer de la musique montre des modifications anatomiques par rapport à un cerveau "contrôle" : - une augmentation de la surface de l'aire motrice ; - des modifications sous-corticales : d'une part le corps calleux s'épaissit, ce que l'on peut mettre en relation avec la nécessité de la coordination entre les deux mains pour jouer d'un instrument ; d'autre part la planum temporale s'étend, or il assure la jonction entre le cortex temporal (auditif) et le cortex pariétal (moteur). Ce document synthétique permet donc de confirmer l'importante plasticité du cortex moteur et des structures cérébrales sous-jacentes, en relation avec l'apprentissage.
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