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Par greffion — Dernière modification 13/11/2015 13:50
Mise à jour : 14/08/2001 Articles de La Recherche ou Pour la Science

 

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 Les archives glaciaires du Groenland
N° 261, janvier 1994
p 38

 

  L'étude des glaces du Groenland mettent en évidence la variabilité du climat au cours des 250 000 dernières années. Ainsi, il y a plus de 100 000 ans, la dernière période chaude a été interrompue brutalement plusieurs fois par des épisodes climatiques assez proches d'une période glaciaire. La stabilité du climat actuel qui prévaut depuis la fin de la dernière glaciation, il y a environ 10 000 ans apparaît comme exceptionnelle. Le climat chaud vers lequel nous pourrions nous diriger, semblable à certains épisodes connus dans le passé sera-t-il aussi instable ?
L'article présente l'intérêt, les difficultés et les limites d'une étude des glaces polaires en paléoclimatologie. Il fait l'historique des campagnes de forage depuis 1966, décrit les méthodes de datation et de reconstruction des variations climatiques à partir d'enregistrements isotopiques.
Les brusques changements climatiques mis en évidence seraient liés à des modifications de la circulation océanique décrites dans l'article.
Le méthane, mémoire fidèle du climat
N° 262, février 1994 p214
  L'analyse des bulles d'air piégées dans les glaces du Groenland confirme une étonnante corrélation entre les variations climatiques et la concentration en méthane de l'atmosphère. Les variations du méthane suggèrent un rôle important jusqu'ici négligé des zones tropicales dans les changements climatiques.
Le front polaire : un concept dépassé... qui a la vie dure
N° 273, février 1995
p 128
  Après avoir dressé un rapide historique de la prévision météorologique en France, l'auteur décrit comment et à partir de quelles observations fut élaboré l'hypothèse du front polaire à l'origine des tempêtes par un groupe de chercheurs norvégiens dans les années 1920, puis comment cette hypothèse s'est progressivement imposée en météorologie.
Les lacunes de cette conception de la prévision météorologique sont ensuite développées, les contradictions avec les séries de données recueillies à partir des années 1930 mises en évidence.
Une nouvelle théorie de l'origine des tempêtes émerge à partir de 1945. L'approche moderne associe une tempête à l'interaction constructive entre deux tourbillons, l'un près de la surface, l'autre en altitude, et un courant jet. Cette approche est détaillée dans l'article et illustrée de schémas explicatifs.
Mais l'idée norvégienne de l'origine des tempêtes se maintient en météorologie grâce à beaucoup d'inertie car elle est simple à expliquer et à comprendre. La conception moderne demande davantage d'efforts et ne se réduit pas à des affrontements d'air chaud et d'air froid.
El Niño a-t-il son ori- gine au fond de la mer ? N° 280, octobre 1995    p 38   La chaleur émise par le volcanisme à l'aplomb des rides océaniques pourrait être à l'origine des bouleversements climatiques qui sévissent tant en Amérique qu'en Asie. Une nouvelle hypothèse très séduisante qui devra malgré tout faire ses preuves.
Les sédiments des lacs, miroir du climat
N° 282, décembre 1995
p 60
 Les 80 lacs de la chaîne du Jura constituent un champ d'investigation privilégié pour l'étude des oscillations climatiques depuis la fin de la dernière glaciation, il y a 20 000 ans. Le taux moyen d'accumulation annuelle des sédiments y est particulièrement important et permet ainsi une haute résolution chronologique des événements.
Cette reconstitution chronologique repose sur l'étude des pollens fossiles, de la composition isotopique des dépôts en oxygène, de la fluctuation du niveau de l'eau dans les cuvettes lacustres et de la datation au carbone 14. Elle met en évidence une alternance de phases de refroidissement et de réchauffement dont la durée va de la centaine d'années à quelques siècles. Ces résultats concordent avec ceux obtenus à partir de l'étude des sédiments marins ou des glaces du Groenland et permettent de dégager trois phases majeures décrites dans l'article.
Ces changements climatiques seraient attribués d'abord à une modification de la circulation thermohaline de l'océan associés à la déglaciation puis, à partir de -6000 ans, à des variations périodiques de l'activité du Soleil. Cette hypothèse solaire soulève des difficultés présentées par l'auteur et un certain nombre de réticences de la communauté scientifique.
Enfin l'étude du climat passé conduit à prédire une tendance au réchauffement d'origine naturelle à quoi s'ajoute l'accroissement de l'effet de serre du aux activités humaines. Ce réchauffement pourrait provoquer des changements brusques et importants du climat comme ceux observés au dernier interglaciaire. 
Climat : pourquoi les modèles n'ont pas tort.
N° 298, mai 1997, p68
  Les modèles numériques climatiques constituent  les outils principaux sur lesquels s'appuient les scientifiques pour évaluer l'impact de l'augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. L'auteur rappelle ce que sont les modèles climatiques et comment ils sont construits. Il précise leurs limites, leurs incertitudes mais également les progrès accomplis et à accomplir. Il montre la difficulté à modéliser un milieu extrêmement complexe, dit les illusions à croire en une prédiction détaillée dans un futur proche mais réaffirme l'intérêt de ces modèles comme outils de réflexion.
Tous, malgré leur diversité, prédisent par ailleurs un réchauffement climatique. Laisser se modifier librement la composition chimique de la planète, conclue l'auteur, avec l'idée que l'on pourrait ensuite s'adapter aux changements à venir, constitue un scénario incontrôlable.
La fonte des glaciers tropicaux
N° 302, octobre 1997    p 34
Il existe des glaciers sous les tropiques, essentiellement dans les Andes : ils sont petits et très sensibles aux variations climatiques. Les glaciologues constatent un net recul de ces glaciers depuis 100ans. Un argument de poids pour les partisans de l'hypothèse du réchauffement climatique.
Le globe terrestre en boule de neige ?
N° 334, septembre 2000 p16
  Provocatrice et controversée, l'hypothèse d'un Terre entièrement gelée à la veille de l'ère primaire, il y a quelque 600 millions d'années, subit l'épreuve de la modélisation. Selon un nouveau résultat, la glaciation globale aurait pu avoir lieu, mais elle aurait laissé libre un océan tropical
Le climat s'emballe-t-il? N° 335, octobre 2000, p46   Les transformations des techniques de mesure, le déplacement des stations d'enregistrement, la qualité insuffisante des archives constituent quelques unes des difficultés que doivent surmonter les climatologues pour tenter un diagnostic. En Europe du Nord, l'intensité et la fréquence des tempêtes semblent varier selon une période de 50 ans. L'influence des activités humaines est très difficile à détecter. Sous les tropiques aucune tendance significative sur le siècle n'a pu être dégagée.
Quant aux modifications à attendre des gaz à effet de serre, l'insuffisance des capacités de calcul des ordinateurs ne permet pas  aux modèles de les décrire précisément. Les simulations font intervenir deux mécanismes à effets inverses :
- réduction du gradient N-S de température dans les basses couches de l'atmosphère ayant pour effet d'atténuer la variabilité atmosphérique associée aux dépressions
- intensification de la convection dans les régions tropicales provoquant une augmentation du gradient N-S de température en altitude.
L'importance relative de ces deux mécanismes dans les différentes simulations peut expliquer des résultats très divers voire contradictoires. 

 

 

 

Les archives climatiques des lacs du Jura
N° 265 novembre 1999
p 76
 
 Modifions-nous le climat ?
N° 267 janvier 2000
 p 64
 
Quand la Terre était gelée
N° 268 février 2000
p 30
 

 

 

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