Bilan
Toutes nos informations scientifiques dépendent de nos moyens techniques, et de notre capacité d'interprétation. Modéliser la circulation océanique, ou le comportement de l'océan glacial arctique, est une tâche certes passionnante, mais d'une extrême complexité. C'est pour cela notamment que tous les modèles utilisés ne donnent pas exactement les mêmes simulations. De plus, ceux-ci fonctionnent sur des scénari eux-mêmes basés sur d'autres modèles (économiques, énergétiques, démographiques,...).
Si nous revenons à notre problème initial, à savoir l'avenir de la Dérive Nord-Atlantique (et de son alimentation : Gulf Stream), il est probable que cette dernière va réagir au réchauffement climatique. Il ne s'agirait que d'une simple perturbation de la circulation thermohaline, avec un possible ralentissement dans le réchauffement local en Europe de l'Ouest. Quoi qu'il en soit, nous sommes loin du refroidissement localisé, voire de la glaciation brutale annoncée !
Une chose est sûre : le réchauffement climatique global est là. Par contre, nous n'en sommes toujours qu'au stade des suppositions pour la réaction des océans, et en retour de l'atmosphère. L'étude du passé (forages,...), les campagnes océanographiques (mouillage de bouées,...) et l'amélioration constante des modèles permettront dans un futur proche (peut-on le supposer) d'affiner notre vision de l'avenir.