22-L’éducation à la santé et à la sexualité à l’école et au collège en 2001-2002
ALLUIN François, DO Chi-Lan
L’éducation à la santé et à la sexualité à l’école et au collège en 2001-2002 (note d’information)
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE. DIRECTION DE LA PROGRAMMATION ET DU DEVELOPPEMENT, 2003, n° 23, pp. 1-6, tableaux
Disponible en ligne : http://www.infocentre.education.fr/acadoc// (cote NI 03.23)
Résumé
En fonction de l’âge des élèves, les directeurs d’établissement scolaire ont des objectifs prioritaires différents en matière d’éducation à la santé et à la sexualité : la logique dominante à l’école est de sensibiliser et informer les élèves ; au collège, la prévention des risques en matière de sexualité devance l’information. Les contenus d’actions éducatives sur le thème de la sexualité sont très peu évoqués devant les élèves de maternelle, sauf à travers « Connaissance et respect de son corps et de celui de l’autre » (l’alimentation est le thème prioritaire, le tabagisme un thème émergent dans les écoles maternelles et primaires). Les contenus privilégiés par les professionnels de santé au collège relèvent d’abord du domaine de la sexualité : contraception et maladies sexuellement transmissibles. Les séquences obligatoires d’éducation à la sexualité prévues par la circulaire du 19 novembre 1998 ont été organisées dans la quasi-totalité des collèges, presque toujours pendant les heures de cours, et le plus souvent, en regroupant les élèves par classe plutôt que par ensemble de classes de même niveau ou par sexe. Si deux tiers des enseignants de SVT les mettent en œuvre, les enseignants d’EPS et des autres disciplines utilisent plutôt les «heures de vie de classe ». Les principaux freins à l’éducation à la sexualité sont « les réserves des familles » devant « l’absence de supports pédagogiques appropriés » selon les directeurs d’écoles maternelles, tandis que les directeurs d’école primaire citent « le manque de formation » et de « personnes ressources » ainsi que « l’absence de supports pédagogiques appropriés ». Pour l’ensemble de l’éducation à la santé et à la sexualité, les personnels de santé et de service social mentionnent comme principal frein la « réticence de l’équipe éducative ».