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23-Enquête ANRS Vespa

Par jauzein — Dernière modification 16/10/2015 10:06

Enquête ANRS Vespa

ANRS, novembre 2004, 12 p.

Disponible en ligne : Enquete ANRS-VESPA

Synthèse disponible en ligne : http://www.actupparis.org/article1913.html

L'enquête ANRS-VESPA (VIH : Enquête sur les personnes atteintes) a pour objectif de décrire de façon précise la vie des personnes séropositives en France métropolitaine, aux Antilles et en Guyane depuis l'avènement des traitements contre l'infection VIH.
Les résultats présentés ci-dessous ne concernent que la France métropolitaine.

 

 

 

Extrait

« Les personnes vivant avec le VIH, hommes et femmes, semblent avoir une vie sexuelle peu active, pour la plupart avec plusieurs partenaires en cours d’une année. L’usage de préservatifs est loin d’être systématique. La mesure de la charge virale, lorsqu’elle est indétectable, intervient dans le choix d’absence de protection et ceci dans 25 % des cas. Dans l’ensemble, le statut sérologique du partenaire est connu, 6 % reconnaissent ne pas avoir abordé le sujet. La question de la protection se pose différemment si le/la partenaire est séronégatif/ve, dans ce cas elle sera meilleure ; mais loin d’être suffisante lorsque le/la partenaire est également séropositif/ve, 60 % des couples dont les deux partenaires sont séropositif/ve(s) n’utilisent pas de préservatifs, ignorant totalement le risque de surcontamination.

Le recours au traitement d’urgence est loin de faire partie de la stratégie de prévention. En comparaison avec la population générale, la population des personnes atteintes se caractérise par un multipartenariat élevé, en particulier chez les homosexuels (58 %). Quel que soit le groupe social, les hommes ont plus de partenaires que les femmes au cours d’une année. Les populations originaires d’Afrique sub-saharienne sont les plus nombreuses à ne pas utiliser systématiquement le préservatif (29 % pour les hommes et 33 % pour les femmes). A âge égal, un nombre important de personnes déclarent ne pas avoir eu de rapports au cours des derniers mois, cette absence d’activité sexuelle est plus fréquente chez les femmes (peur de contaminer, d’être rejetées, sentiment de perte de séduction et d’isolement). Le rejet sur l’autre de la responsabilité de se protéger, l’oubli, la peur que la demande d’un rapport protégé ne révèle la séropositivité, interviennent souvent, mais sont plus rares chez les homosexuels ».