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activite5 stagiaire

Par Thierry LHUILLIER — Dernière modification 17/02/2016 16:18

Activité 5: Bilan sur le cycle court

 

 Objectifs

 

 Ce modèle complexe permet de faire le bilan sur le cycle du carbone  de manière à tester en final l'hypothèse de la responsabilité humaine dans le rachauffemetn climatique récent.

 

Déroulement

 

main.gifAprès avoir vu les principaux éléments intervenant dans le cycle du carbone, cette activité avec le cycle complet sert de bilan.

 

    • A partir du dossier sur le bureau, ouvrir le modèle cyclecourt_220ans.vmf en utilisant vensim Model Reader.
    • Lancer la simulation.


 E 1 : Page1 : Modèle de référence.

  • Repérer les flux impliquant des activités humaines : le flux lié aux combustions des énergies fossiles, le flux lié à la déforestation.
    Au lancement de la simulation, les flux impliquant les activités humaines sont fixés à la valeur zéro pour obtenir un modèle à l'équilibre.
  • Par soucis de clarté, de nombreuses variables ont été colorées en blanc.  Repérer Les différentes flèches correspondant à la rétroaction positive de la température, à la rétroaction négative de la concentration en CO2.
  • Lancer la simulation et regarder les résultats sur la page 2
 

E 2 : Page 2 : les influences humaines

  •  Les curseurs variant de zéro à 100% permettent d'introduire un pourcentage choisi d'apport par combustion ou d'apport par changement d'utilisation des sols communément appelé déforestation. Cela permet de comprendre la part de chaque phénomène dans l'élévation récente de la concentration en CO2.
    Pour la déforestation, 66% correspond à un apport de CO2 dans l'atmosphère et 34% au stokage du bois.

  • Agir sur la barre de défilement et faire varier en % les émissions anthropiques liées à la déforestation et ou à la combustion.
  •  Repérer les influences réciproques.

 

E 3 : Page 3 : Où est passé le CO2?

 

  • Ce modèle permet juste de connaitre les variations des quantités de Carbone présentes dans chaque réservoir. Regarder une formule par exemple pour la variable stockage océan profond  (sélectionner la variable puis bouton DOC)

E 4 : Page 4 Graphes du stockage

  •  En faisant intervenir déforestation et apports par combustion, chiffrer pour chaque compartiment comment se répartit le Carbone apporté à l'atmosphère par la combustion des carburants fossiles. Vous pouvez soit lire directement sur les graphes ou de manière plus précise, revenir à la page 3, cliquer pour le sélectionner le compartiment de stockage puis appuyer sur le bouton "Table Time Down" bouton tableau

 

E 5 : Page 5

 

      •  Elle montre une limite du modèle en faisant intervenir artificiellement une augmentation de température liée à la diminution de l'albédo (fonte des glaces).

        Les résultats sont lisibles sur la page 6

 

E 6 : Page 6

 

      • Cliquer sur la variable "augmentation de la température par albedo" après avoir fait intervenir déforestation et combustion.
      • Faire varier cette température de manière à faire correspondre concentration atmosphérique en CO2 mesurée et calculée (graphe de droite)
      • Comparer alors température mesurée et température calculée. Que pensez vous de cette hypothèse?

 

Bilan

 

Les apports anthropiques peuvent parfaitement expliquer l'augmentation actuelle de la concentration atmosphérique en CO2. Les apports anthropiques sont compatibles avec l'évolution mesurée des concentrations atmosphériques en CO2. Une part importante de carbone a bien été séquestrée par la biosphère et l'hydrosphère.Le modèle du cycle du Carbone est suffisamment bien connu pour expliquer les variations mesurées bien que d'autres paramètres peuvent intervenir pour affiner (Albédo, CH4, Soleil, etc. ).

Bilan du stage.

 

 De manière à faire un bilan du stage le plus objectif possible, il est demandé  à chaque stagiaire  de répondre au questionnaire suivant  et de le renvoyer en fichier joint à Thierry Lhuillier immédiatement après le stage de manière à pouvoir faire un bilan avant la deuxième session.

    Équipe INRP de l'académie d'Orléans-Tours.