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Le jardinet : un exemple de milieu aménagé

Par Vutheany LOCH Dernière modification 05/10/2018 13:08
Cet article permet d'aborder un exemple d'utilisation du logiciel QGIS en situation de classe. Accompagnement d'une sortie de terrain dont l'objectif est au collège l'étude d'un milieu et de sa biodiversité et au lycée celle du sol.


Le jardinet : un exemple de milieu aménagé par l'Homme

Éric Le Jan

CLEG Camille Saint Saëns


                        22 rue Saint Lô
                        Rouen
                        76000
                        tel: 02 35 07 83 50
                        Fax : 02 35 07 83 51
                    

Carole Larose

ENS-Lyon/iFé/Lycée Corneille Rouen

Publié par

Gérard Vidal

Directeur de la publication
iFé-ENS-Lyon
Résumé

Cet article permet d'aborder un exemple d'utilisation du logiciel QGIS en situation de classe. Accompagnement d'une sortie de terrain dont l'objectif est au collège l'étude d'un milieu et de sa biodiversité et au lycée celle du sol.


Table des matières

Introduction

La classe de seconde permet d'aborder un milieu particulier dans les parties La biodiversité, résultat et étape de l’évolution et Le sol : un patrimoine durable ?

Au collège ce sont les parties Caractéristiques de l’environnement proche et répartition des êtres vivants et Le peuplement d’un milieu qui permettent cette étude du milieu.

Le lycée possède un jardinet où les interventions humaines sont très marquées. C'est une mosaïque qui couvre une surface de 240 m2.

Cet espace est accessible ce qui en fait un lieu privilégié tant au collège qu'au lycée.

Le jardinet de la rue Saint Lô

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 1. Le jardinet de la rue Saint Lô

Sur la Rue Saint Lô le jardinet occupe un espace observable sur les images satellites de Google Earth ou de Google Satellite dans QGIS.


La démarche et la place dans le programme

Deux approches, une pour le Collège et une pour le Lycée.

Collège : Un constat, au printemps le jardinet renferme de nombreuses espèces qui poussent dans différents endroits, le sol a-t-il une influence sur cette répartition ?

Lycée : Le sol du jardinet accueille de très nombreuses espèces. Cette mosaïque a-t-elle un lien avec la nature du sol ?

Le montage des couches dans le projet QGIS

Les couches disponibles sont de nature différentes

Les différents types de couches du projet

  1. Des couches disponibles en ligne, dont l'utilisation implique que les postes de travail soient reliés au réseau Internet.
  2. Des couches préparées par l'enseignant, déposées localement dans chaque poste de travail ou sur un serveur accessible dans l'établissement (serveur de fichier)
  3. Des couches créées par les élèves pour rendre compte des observations faites sur le terrain.

Un exemple de projet préparé

Le document .zip que vous pouvez télécharger contient un ensemble d'éléments qui permettent d'aborder la géolocalisation des prélèvements de sol et de renseigner quelques caractéristiques du lieu de prélèvement dès le retour en classe.

Pour télécharger l'archive cliquez sur ce lien

Le projet affiché dans QGIS

Une fois le projet ouvert, vous devriez obtenir une présentation de ce type :

Le projet une fois ouvert

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 2. Le projet une fois ouvert

Ce projet affiche le raster du Jardinet et si l'internet est diponible la couche google satellite.


La création d'une couche vecteur "points"

La création de la couche consiste à préparer les champs de la table d'attributs. Les élèves préparent donc en fonction de ce qu'ils veulent légender les titres des champs et leur type. Il faut choisir entre "Texte = caractères alpha-numériques" "Nombre réel = nombre décimal" ou "Nombre entier" en prenant soin de préciser pour chaque champ le nombre de caractères souhaité.

Icône de création de couche vecteur :

Le popup de création des champs de la table d'attribut.

Quelques champs possibles

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 3. Quelques champs possibles

Pour un travail d'élève destiné à être ensuite fusionné avec d'autres travaux il faut veiller à ce que tous les champs portent dans chaque projet les mêmes intitulés.


Le popup de sauvegarde de la couche

Placer la couche dans le dossier du projet

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 4. Placer la couche dans le dossier du projet

Ranger toutes les couches dans le dosssier du projet est un gage de réussite pour la suite des travaux.


Il reste maintenant à saisir les points, chaque groupe d'élève peut le faire sur son poste de travail. Il faut éditer la couche et cliquer à l'endroit où le sol a été prélevé. L'étape suivante consiste à remplir les champs lorsque cela est possible. La table peut être compléter par d'autres valeurs plus tard.

Comme les couches seront fusionnées il faut veiller à ce que les champs soient tous strictement les mêmes sur chaque poste de travail.

Le géoréférencement d'une image

On peut pour échapper à la contrainte de la liaison internet géoréférencer une capture d'écran de la zone sur laquelle on travaille. On fabrique ainsi une couche "raster" qui peut figurer dans les ressources de chaque poste de travail.

L'exemple choisi est la capture du jardinet à partir de l'affichage de la couche WMS "Google Satellite".

On utilise le module "géoréférencer" situé dans les outils du menu "raster"

Le menu raster et le module géoréférencer.

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 5. Le menu raster et le module géoréférencer.

Le module de géoréférencement est accessible dans les outils Raster.


On peut accrocher l'image à la couche vecteur dont elle est issue mais on peut aussi noter les coordonnées des coins Nord Ouest, Nord Est, et Sud Est de l'emprise de la capture. On doit ensuite remplir les champs X et Y pour chacun des 3 points de l'image.

L'enregistrement d'un point

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 6. L'enregistrement d'un point

Chaque point est enregistré grâce au canevas de l'endroit resté en arrière plan dans QGIS.


La suite est un enregistrement de la couche et une montée dans le projet. Pour y parvenir il faut d'abord sauvegarder les points grâce au bouton puis ensuite lancer le géoréférencement grâce au bouton "lecture" vert . Les options sont alors "linéaire" "SRC du projet" et éventuellement une sélection du SRC si nécessaire. Il faut aussi penser à utiliser le bouton "parcourir" pour nommer la couche à sauvegarder et la placer dans un dossier connu de la machine de travail.

Illustration du popup de géoréférencement

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 7. Illustration du popup de géoréférencement

Il faut parcourir le disque dur pour nommer la couche et vérifier que sa projection est la bonne. Il s'agit d'un raster, ce dernier point est vraiment essentiel pour que la couche s'affiche.


La mise en place du point de prélèvement du sol

Chaque poste de travail permet la saisie d'un point. Les couches créées pourront être fusionnées pour que tous les points de prélèvement soient réunis dans une seule couche.

La saisie d'un point implique le choix du mode édition pour la couche préparée par les élèves.

Icône du mode édition :

Icône de création de point :

La saisie des caractéristiques du point

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 8. La saisie des caractéristiques du point

Chaque bonôme d'élève crée et légende son point de prélèvement du sol.


Il reste à quitter le mode édition et à sauvegarder les modifications.

Le remplissage de la table d'attribut au fil des observations

Le complément se fait sur la suite de l'activité :

  1. Mise en place d'une feuille de papier Joseph sur du sol dans une boîte de Petri.
  2. Photo à t= 0 jour
  3. Prise du pH avec un papier 5 à 8
  4. Observation à la loupe binoculaire, relevé des espèces présentes (acariens, fourmi, vers, limace…)
  5. Dénombrement des espèces.
  6. Photo à t = + 7 Jours puis + 14 jours

La table d'attribut est complétée.

L'habillage et la production d'une carte légendée

On exporte le travail en produisant une carte imprimable.

Icône de création d'impression :

Un exemple de présentation sous forme de carte

Cette illustration est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International

Figure 9. Un exemple de présentation sous forme de carte

Le résultat peut être imprimé ou mis en ligne soit dans le Cloud QGIS soit sur le serveur du projet Tremplin de l'ENS-Lyon.


Conclusion

Ce type d'activité peut naturellement s'appliquer à de nombreuses situations de classe. Les activités de MPS ou de TPE sont assez propices. Dès qu'il est question d'évolution de paramètres qui sont quantifiables il est en plus possible d'utiliser les outils de classification des données qui figurent dans la table d'attribut de la couche crée ou utilisée par les élèves.