Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Plateforme - ACCES
Navigation

Par pothet — Dernière modification 11/04/2018 14:32
Etat de l'art

Génétique de la maladie d'Alzheimer

L'ensemble des résultats démontre que la maladie d'Alzheimer est multigénique et que l'amyloïdogénèse est le primum movens de l'affection de cette maladie.
 

L'allélisme de l'app

C'est à la suite de mutations du codon 717 (chez les patients ayant la maladie familiale) ou de double mutation 670//671 que les sujets développent une maladie d'Alzeimer.

L'apolipoprotéine

L'apolipoprotéine E (ApoE) se fixe fortement au peptide amyloïde Aß, ce qui semble favoriser la formation des fibres amyloïdes. De ce fait, l'apoE peut être considérée comme un co-facteur de l'amyloïdogénèse.

Par ailleurs, le gène de l'ApoE situé sur le chromosome 19 présente un polymorphisme représenté principalement par les allèles epsilon 3, 4 et 2.

De nombreuses équipes ont confirmé que l'allèle e4 de l'apolipoprotéine E est de 2 à 4 fois plus fréquent chez les patients Alzheimer que dans la population générale, tandis que l'allèle e2 semble avoir un effet protecteur.

L'allèle e4 de l'apolipoprotéine E est donc un facteur de risque important de la maladie d'Alzheimer (Saunders et al, 1993).

Cependant, à l'échelle individuelle, le fait d'avoir un génotype epsilon4 ne peut pas être utilisé pour affirmer le diagnostic puisque tous les individus présentant cet allèle ne développe pas une maladie d'Azheimer. En fait l'apolipoprotéine E est une protéine qui permet la réparation des neurones, en transportant les lipides nécessaires. L'ApoE E2 est plus efficace que l'E3, elle-même plus efficace que l'E4. A maladie égale, le fait d'être epsilon 2 permettra de mieux résister à la maladie. L'effet neuroprotecteur de l'apoE E2 est visible également dans d'autres maladies neurodégénératives comme la sclérose latérale amyotrophique, la maladie de Creutzfeldt-Jacob, etc.

La préséniline

Les mutations détectées dans des cas de formes familiales précoces sur les gènes de la préséniline PS1 et PS2 respectivement des chromosomes 14 et 1, provoquent également une augmentation du peptide Aß, notamment de la forme 1-42.