Les pays producteurs de pétrole
Les États devaient remettre leurs engagements à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) le 1er octobre 2015 à Paris. Les pays pétroliers, comme l'Arabie saoudite, le Qatar, l'Irak, le Koweït, le Venezuela n'ont rien déposé pour la Cop21....ou si peu !
Les pays du Moyen-Orient et les pays producteurs de pétrole (en cours d'actualisation)
A la Cop21 en 2015, le Proche et le Moyen Orient ont été les grands absents des négociations internationales et n'ont pas envoyé de contribution. Cette région possède pourtant les plus grandes réserves en hydrocarbures de la planète et a un rôle à jouer pour limiter le réchauffement. Ces pays ne manifestent pas non plus de volonté à investir dans les fonds internationaux climat.
21 pays forment Le Groupe arabe – l’Arabie saoudite, l’Irak, le Koweït, le Qatar – dont l’économie dépend largement du secteur de l’énergie fossile, surtout pétrolier. Éléments bloquants clairement identifiés lors des intercessions de la Cop, ses membres insistent régulièrement sur le besoin de prendre en compte, dans les négociations, les effets négatifs des actions de lutte contre le changement climatique sur leur économie. Voire demandent aux pays développés une compensation financière. Le Groupe arabe peut s’associer au G77 + Chine ou au LMDC, avec qui il partage de nombreux membres. Il n’y a pas de chef officiel, mais l’Arabie Saoudite est l’interlocuteur traditionnel.
Le groupe arabe est responsable des fluctuations du prix du pétrole. L’absence de message clair de l’OPEP conduit également à une pression à la baisse ou à la hausse des prix ou à la fabrication de pénuries (le prix se tient dans une fourchette de 30 à 70 $/b) . Les investissements diminuent fortement, du fait des conflits politiques dans le monde arabe et dans les pays producteurs, ce qui déstabilise la production .
La situation géopolitique au Moyen-Orient est très inquiétante. La demande mondiale de gaz est impactée par ce contexte, à l’exception notable des États-Unis. Cela se traduit par une tension à la baisse/hausse des prix. Les monarchies pétrolières, Arabie Saoudite en tête, tentent de mettre hors jeux les accords d'ouverture du marché avec l'Iran, les puits de pétrole de schiste aux États-Unis et les sables bitumineux au Canada. Une guerre des prix dont les dommages collatéraux touchent directement les pays producteurs d’or noir (leurs budgets sont alimentés par les recettes des exportations de pétrole) et le reste du monde accro aux pétrodollars.