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Exploitation pédagogique des modèles de l'action des LTc sur le virus de la grippe

Par Nathalie Noris Dernière modification 16/02/2024 15:12

Modèle utilisé

Simulations réalisées

Observations

 Conclusions

"modelexp.nbd"

voir la situation initiale

 

 - mise en présence de LTc spécifiques du virus de la grippe  + cellules saines

 

- mise en présence de LTc + cellules infectées par le virus H3N2

- mise en présence de LTc + cellules infectées par le virus recombinant NP-Vac

- mise en présence de LTc + cellules infectées par le virus recombinant H1-Vac

Seules les cellules infectées par le virus de la grippe et exprimant certaines protéines  du virus libèrent, en présence des LTc, le chrome radioactif qu'elles avaient incorporé.

voir un exemple de résultat

 

 

=> Ces cellules sont détruites en présence des LTc

Les LTc présents dans l’organisme d’une souris infectée par un virus de la grippe sont capables de détruire des cellules.

Les cellules détruites étaient infectées par le virus de la grippe natif ou recombinant.

Cette lyse a lieu  à condition que les cellules cibles expriment à leur surface des protéines évocatrices de la présence du virus H3N2 à l'intérieur des cellules.

Il existe une spécificité d’action des LTc liée au type de protéines virales : ici les nucléoprotéines.

Par analogie avec ce qui a été vu dans la partie du programme sur l’immunité innée (présentation des antigènes) et sur l’immunité adaptative et les lymphocytes B, on peut supposer que la spécificité de destruction des cellules infectées est due à une reconnaissance moléculaire entre les LTc et leurs récepteurs membranaires d’une part, et des molécules présentées à la surface des cellules infectées, jouant le rôle de signal d’autre part.

"modelinvivo.nbd"

voir la situation initiale

 

Simulation de la réponse immunitaire dans un poumon de souris infectée par un type de virus de la grippe : mise en présence simultanée de LTc spécifiques des antigènes du virus de la grippe, de cellules pulmonaires infectées et d’autres non infectées par  le virus.

Des rencontres sont observées aussi bien entre les LTc et les cellules pulmonaires infectées qu'entre les LTc et les cellules pulmonaires non infectées.

Les contacts entre les LTc et les cellules infectées sont suivis d'une libération de molécules de perforine par les LTc. De manière concomitante on observe une diminution des effectifs des cellules infectées et l'apparition de débris cellulaires.

voir un exemple de résultat

 

Le contact entre un LTc et une cellule infectée induit la libération de molécules de perforine par le LTc. Ces molécules  effectrices participent à la destruction de la cellule infectée. Les débris cellulaires sont les produits de cette destruction.

La destruction ciblée des cellules infectées conduit à l’hypothèse d’une liaison spécifique entre un récepteur du LTc et des fragments d’antigènes viraux présentés à la surface de la cellule.

Par analogie avec ce qui a été vu dans la partie du programme sur l’immunité innée et la présentation des antigènes par les cellules dendritiques, on peut supposer que des fragments d’antigènes viraux sont présentés à la surface des cellules infectées par des molécules du CMH  et que cet ensemble moléculaire se lie à un récepteur T du lymphocyte.

En éliminant  les cellules infectées par le virus, les LTc limitent la progression de l'infection virale.

 

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