actions dans l'avenir
Mise à jour 14/08/2001
Efforts en cours et à venir
Les efforts actuels et ceux prévus dans l'avenir sont réalisés dans le cadre défini par la loi sur l'air de 1996.
On distinguera deux aspects : l'implication des constructeurs automobiles et des compagnies pétrolières pour dinimuer la pollution automobile aujourd'hui principale responsable de la désagrégation de la qualité de l'air des villes et l'action des industriels depuis les années 70.
Les constructeurs automobiles
Face à cette pollution automobile de plus en plus importante ( +23% de trafic particulier et +26% de transport de marchandises par route en 10 ans. ) les constructeurs automobiles et les pétroliers ont développé de nouvelles technologies.
La première étape fut la mise en place de super sans plomb ( très incompatible avec les pots catalytiques ) ce qui abaissa énormement énormement les émissions de ce composé dans l'atmosphère.
Depuis janvier 2000 le super plombé est interdit à la vente dans les stations services de l'Union Européenne sauf en Italie, Espagne et Grèce. A la place on trouve un mélange de super sans plomb 98 avec un additif au potassium, ce qui protège les sièges de soupapes des moteurs d'anciennes générations.
De plus, depuis cette même date, la teneur en benzène du super sans plomb est passé de 5% à 1% maximum. Parallèlement la teneur en soufre est abaissée. La réglementation sera durcie d'ici 2005. Ainsi le taux de soufre sera divisé par 10 par rapport à 1999.
Les constructeurs automobiles ne sont pas en reste, après avoir fortement diminué les émissions de polluants avec les pots catalytiques et les filtres à particules. Ils s'intéressent dorénavant à la conception des moteurs c'est à dire en utilisant plus efficacement l'énergie consommé. En effet plus un moteur consomme plus il dégage de polluants. Actuellement les dernières évolutions techniques sont les injections directes essence et diésel ( HDI, common rail ). Les injections directes sur les voitures sont directement dérivées d'un système d'injection haute pression existant sur les poids lourds qui optimise la pression et la quantité de gazole injecté.
On obtient ainsi une diminution d'environ 20% de consommation de carburant.
Actuellement des recherches sont poursuivies sur la mise au point de moteur hybride ( conventionnel et électrique).
Pour les transports en commun, on met en place progressivement l'aquazole, un mélange de sept mesures de diésel pour une mesure d'eau additionné de produits stabilisants. Ce mélange permet de réduire de 50% les émissions de particules et de fumées noires ainsi qu'une réduction de 15% de celles des oxydes d'azote.
Les industriels
A la recherche de données chiffrées que voudraient bien fournir des entreprises sur leurs émissions de produits polluants dans le passé et actuellement. On associera le coût financier d'une telle opération et leurs projets pour l'avenir.
L'intérêt de tels chiffres est de fournir un aspect beaucoup plus socio-économique à ce problème majeur. En associant l'aspect économique ( emploi, charges sociales, chomage, profits...) et le coût des problèmes de santé, on arrive assez facilement à proposer (pour les démarches pédagogiques) un mini débat "jeu de rôle" où des élèves incarnent dans un conseil municipal :
- les collectivités locales coincées entre leurs électeurs à satisfaire au maximum sous peine de sanctions électorales, sans augmenter les impôts locaux.
- les associations de protection de l'environnement qui demandent un réel effort urgent pour baisser les émissions polluantes.
- les industriels qui cherchent le profit tout en maintenant l'emploi et en améliorant leur image de marque en consentant de gros efforts pour dépolluer leurs déchets.
Tous cela pour montrer qu'il n'y a pas qu'une seule voie. Cela permet d'impliquer, de responsabiliser l'éléve, futur électeur, voir futur élu ou industriel.