Les polluants atmosphériques
- Le dioxyde de soufre (SO2) produits par la combustion du fuel, gasoil et encore du charbon pour le chauffage et la production industrielle.
- Les particules fines en suspension produites par la combustion industrielle, le chauffage, les incinérateurs et bien sûr les moteurs diesel.
- Les oxydes d'azote (NOx) produits par les moteurs lors de combustions à haute température.
- L'ozone (O3) constituant naturel de l'atmosphère, indispensable à la vie sur Terre. Toutefois il peut se former dans les basses couches de l'atmosphère par des interactions entre des composés organiques volatils et des oxydes d'azote, le tout par de belles journées bien ensoleillées.
- Les gaz à effet de serre (CO2, CH4, CFC) rejettés par l'industrie, l'agriculture.
Dans les pays industrialisés, on mesure les concentrations atmosphériques de ces différents gaz depuis de nombreuses années.
Nos médias actuels consacrent une partie croissante de leurs reportages à la qualité de l'air et surtout aux pics de pollution notemment les pics d'ozone durant l'été. Il s'agit d'une approche louable car elle sensibilise un peu plus l'opinion publique sur ces phénomènes, mais cette approche tronque la réalité et la complexité du phénomène.
On se dit que si on est capable de maîtriser les effets sanitaires durant ces périodes, on pourra régler le problème de la pollution atmosphérique. Cette manière d'aborder le problème remonte aux années 50, lorsque les villes enregistraient des semaines durant, des niveaux considérables de pollution qui entrainaient une hausse de la mortalité.
Durant les années 60 - 70, la pollution était alors principalement d'origine industrielle. Les mesures de préventions se basaient sur la notion d'alerte. De nos jours, la pollution est essentiellement causée par les moyens de transport. De plus les valeurs que nous attribuons actuellement aux pics sont bien inférieures aux pics de pollution des années 50-60.