Formaterre 2015 : Changement Climatique : Qu'est-ce qui à changé depuis 2007 ?
Les sciences de la Terre font fréquemment appel à des procédures de modélisation. Cependant les termes modèle et modélisation sont hautement polysémiques : les méthodes de modélisation analogique ou numérique utilisent un même vocabulaire pour désigner des concepts proches mais sensiblement différents.
Le climat mondial dépend pour une bonne part de l'importance de l'effet de serre, qui dépend de la teneur de l'atmosphère en GES, qui dépend largement du cycle du carbone et de ses variations. Comprendre et maitriser (1) le mécanisme de l'effet de serre et (2) le "fonctionnement du (des) cycle(s) du carbone devrait donc être indispensable à toute personne s'occupant de climat. Et pourtant, que de "bêtises" et de lieux communs erronés entend-on de la part des médias ou des politiques, trouve-t-on sur divers documents, même officiels ...
Les éruptions volcaniques peuvent modifier le climat à différentes échelles de temps. Par exemple, les températures moyennes mondiales ont chuté de 0.5°C 18 mois après l'éruption du Mont Pinatubo (1991). Les volcans affectent le climat soit par les gaz et les particules de poussière directement injectés dans l'atmosphère lors des éruptions, soit par les composés qui dérivent des gaz injectés.
Les conclusions du 5ieme rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat sont sans ambiguïté. Le climat se réchauffe. Une valeur de +1,3 °C c’est le réchauffement qu’a connu la France entre 1901 et 2012. A l’horizon 2020-2050, est attendue une hausse supplémentaire des températures moyennes sur la France, comprise entre +0,6 °C et +1,3 °C, toutes saisons confondues, plus importante dans le Sud-Est et un risque plus important d’évènements extrêmes (canicule et sécheresse). A l’horizon 2070-2100, l’avenir dépendra du scénario, des émissions futures de gaz à effet de serre.
Les projections climatiques présentées dans les rapports du GIEC sont basées sur des simulations avec des modèles numériques de climat. Comment fonctionnent ces modèles? Quelles sont leurs sources d'incertitudes? Dans quelle mesure se sont-ils améliorés ses dernières années et quels sont les pistes d'amélioration pour les années à venir? Qu'est-ce qui est robuste et moins robuste dans les projections qu'ils produisent? Comment évalue-t-on la crédibilité de ces projections? Dans quelle mesure peut-on tester leur réalisme sur des variations climatiques passées? C'est à ces questions que nous essaierons de répondre. Puis nous présenterons le logiciel pédagogique de simulation du climat SimClimat. Quelles sont les différences par rapport aux modèles de climat utilisés dans les rapports du GIEC. Quels sont les avantages et les limitations d'un tel modèle?
Le mélange vertical dans les océans joue un rôle clé dans la dynamique de notre climat. Les simulations numériques des processus océaniques ne peuvent pas résoudre ce mélange, qui a lieu à trop petite échelle. Il est donc nécessaire de modéliser ce mélange, à l'aide d'études de laboratoire, et de mesures de terrain.
« Vous avez vu ce temps ? Jamais connu un épisode pareil... Encore la faute du changement climatique ! ». Si cette rengaine paraît familière, c'est qu'elle accompagne régulièrement chaque événement météorologique remarquable, qu'il soit « spectaculaire » par ses impacts, et/ou « extrême » selon des critères statistiques.
Depuis 2007 des nouveautés sont apparues dans le panorama pédagogique au collège et au lycée (EPI, EMC, nouveaux thèmes de TPE) et en parrallèle nous avons assisté à un changement de paradigme en ce qui concerne le climat: d’un questionnement sur la réalité du changement climatique, nous sommes passés à un questionnement en termes d’atténuation et d’adaptation. Les enjeux de formation sont essentiels.
Cette activité permet la préparation puis la réalisation de présentations puis une discussion collective sur l'enjeu majeur que constitue la gestion des ressources naturelles telles que l'eau douce, les sols de qualité et la biodiversité.
Étudier les variations climatiques nécessite de comprendre ce qu'est un modèle numérique. L'activité proposée, de niveau Seconde, utilise le logiciel gratuit de modélisation à compartiments ( Vensim PLE). La construction du modèle et sa modification permet d'appréhender la part des hypothèses, la part de la réalité dans la compréhension des phénomènes complexes.
Un livret de présentation de la formation interacadémique "Formaterre 2015". Cette formation s'est déroulée sur deux jours dans un format "conférences" le matin et atelier l'après midi. La conférence de Pierre Thomas assure le lien entre les deux journées. L'atelier présent dans ce livret traite de l'intégration et du traitement des données du site DRIAS et des données SYNOP du site de Météo France dans un projet SIG construit avec le SIG QGIS.
Le portail Drias a été développé par Météo-France en collaboration avec les chercheurs des laboratoires français et en étroite association avec des utilisateurs issus de collectivités territoriales, du monde de la recherche, de grands groupes industriels ou de PME, de bureaux d’études ou d’associations. Cet atelier a été conçu et réalisé pour les journées Formaterre 2015 pour appréhender ce qu’est un modèle climatique régional, obtenir les grandes tendances d’évolutions de la température en France d’ici 2100 puis simuler l’évolution de plusieurs indicateurs de réchauffement climatique (humidité des sols, vagues de chaleur…) et leurs impacts sur le développement d’insectes ravageurs
L'évolution du climat dépend de la durée de la période considérée. Différentes échelles de temps sont étudiées : le siècle, le millénaire, le million d'années etc. Comment les variations climatiques s'apprécient-elles à ces différentes échelles ? Quelles en sont les causes (activité humaine, activité du soleil, ...) et les conséquences ?
Cet article a pour but de vous permettre de découvrir le site DRIAS de météo France où de nombreuses données concernant la météorologie sont accessibles. Il est possible après identification sur le site de télécharger des données entre 1950 et 2000 années considérées comme référence ou bien des simulations à moyen ou long terme.