Baisse des émissions de polluants et mortalité
Mise à jour 14/08/2001
Par contre pour les PS, la baisse est plus modeste en raison du développement ininterrompu des transports automobiles avec comme particularité française, une forte proportion de véhicules diesel qui produisent beaucoup plus de poussières très fines dont la toxicitè est associée à une vaste gamme d'effets biologiques et climatiques.
En considérant la baisse des émissions soufrées, on peut calculer le nombre de décés évitables.
Nombre de décés prématurés cardio-vasculaires et respiratoires
évitables à Lyon et à Paris
réduction en % du niveau moyen annuel de SO2 | -5% | -10 % | -15 % | -20 % | -25 % | -30 % | -40 % | -50 % |
Lyon Décés cardio-vasculaires Décés respiratoires | 2,4 0,4 | 4,8 0,8 | 7,2 1,1 | 9,6 1,5 | 12,0 1,9 | 14,4 2,3 | 19,3 3,0 | 24,2 3,8 |
Paris Décés cardio-vasculaires Décés respiratoires | 17,4 2,8 | 34,9 5,7 | 52,3 8,5 | 69,8 11,3 | 87,3 14,2 | 104,9 17,0 | 140,0 22,7 | 195,2 28,4 |
Malgré un impact faible de la pollution atmosphérique sur la santé, le nombre de décés prématurés n'est pas négligeable car c'est l'ensemble de la population urbaine qui y est exposé. On ne peut pas parler d'effet seuil car il faut définir un niveau à partir duquel il faut agir. Cette action nécessite une réponse politique où l'ensemble des aspects administratifs, économiques et sociaux sont pris en compte. Cette réponse ne doit pas être uniquement technique.
Il ne faut pas oublier que les soins et les hospitalisations liés à ces affections ont un coût.