Informations et outils pour toutes les Parties
Les pays qui négocient au musée
La simulation au musée des Confluences fait intervenir six ou sept groupes de pays comme cela est possible dans le concept Cop inMyCity. Des influenceurs de la société civile sont égalements présents et ils prennent la parole lors des négociations. Ci-après des liens qui donnent des informations par pays, groupe de pays ou lobby :
- Les Etats-Unis
- La Chine
- L'Inde
- L'Union européenne et quelques pays européens (France, Allemagne, Pologne, etc.)
- Canada et autres pays développés (Australie, Japon, Nouvelle-Zélande, Russie et les autres Républiques issues de l'URSS, Norvège, Corée du Sud, Royaume-Uni, etc.)
- Le Brésil et les pays émergents ou en développement (les pays d'Amérique du Sud et centrale, d'Asie du sud-est, du Moyen-Orient)
- Le Maroc et la coalition Afrique
- Les pays les moins avancés et les Etats insulaires du Pacifique, de l'océan Indien et des Caraïbes
- Les peuples indigènes et les engagements citoyens
- Lobbyiste pour l'industrie carbonée
- ONG environnementales Afin de sensibiliser les autres délégations à l'impact durable de l'homme sur son environnement au point de permettre la définition d'une nouvelle ère géologique, les défenseurs de la planète représentent un large spectre d'intérêts.
Le jargon des négociateurs
L'ONU suit le principe d’«un pays, une voix». Cependant, les Etats ont compris depuis longtemps que l’union faisait la force. Ils sont d’abord organisés en groupes régionaux (Asie, Afrique…), pas forcément pertinents pour défendre au mieux leurs intérêts. Mais, en parallèle, chaque pays appartient également à une ou parfois plusieurs coalitions, aux noms exotiques ou obscurs, redessinant de fait la carte du monde, avec cette nouvelle géographie climatique.
Négociations climat : les coalitions, cette autre carte du monde (article paru dans Libération le 23 octobre 2015).
Le jargon : les négociateurs ne sont pas des experts ès climat. Ils appartiennent d’abord au corps des diplomates dans lequel on manie les verbes, adverbes et adjectifs avec précision. Car il faut parvenir à un accord, ne froisser personne, ne pas dire trop crument les vérités qui dérangent, ménager les susceptibilités, gommer les différences, etc. Il faut structurer le processus, être en ligne avec les objectifs internationaux, adopter une logique constructive.
Une flotte de ministres co-facilitateurs : le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, président de la COP21, a mis en place quatre groupes de travail sur les points les plus durs de la négociation, pilotés par des ministres «co-facilitateurs» : les moyens de mise en œuvre (c’est-à-dire les "gros sous", les transferts de technologies…), la différenciation (quel rôle doivent jouer les pays, selon leurs moyens et leur responsabilité dans le changement climatique), l’ambition de l’accord (objectif de long terme et mécanismes de révision), et les actions pré-2020, soit la rampe de lancement de l’Accord de Paris qui doit entrer en vigueur en 2020. Les facilitateurs organisent des réunions bilatérales. Les avancées sont ensuite restituées en plénière dans un «comité de Paris», instance qui se tient tous les soirs en fin de journée. Une première vision d’ensemble du texte d’accord est progressivement esquissée au cours de longues nuits blanches de négociations et de reprises du texte intermédiaire. Ce texte est nettoyé chaque jour (ou nuit) avec les recommandations des ministres co-facilitateurs qui éliminent les "points de blocages". Il est présenté en comité de Paris pour être accepté de manière informelle par les pays. Les juristes de la CCNUCC, de la présidence française et de nombreuses autres parties passent le texte à la moulinette pour vérifier qu’il est en conformité avec les textes de la Convention. Une fois scellé, l’accord est traduit dans les six langues de l’ONU (anglais, français, arabe, russe, chinois et espagnol) et formellement adopté en séance plénière par la présidence française, avec le coup de marteau de Laurent Fabius.
des outils pour suivre l’état des contributions des pays présents aux cop
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Dépôt des contributions "brutes" par pays sur le Site de la CNUCC avec une version française résumée
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Climate Action Tracker (CAT) Organisme regroupant quatre centres de recherche, le CAT évalue et compare les politiques des pays, analyse les promesses d’engagement et les contributions INDCs déposées par les parties et les comparent avec leurs émissions réelles et les scénarios de projections du GIEC sur 1,5 et 2°C. Le CAT note les contributions: l’Australie, le Canada, le Japon la Nouvelle Zélande et la Russie sont les 5 pays industrialisés qui ont fait des propositions totalement inadéquates.
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Analyse des contributions par Climate Interactive qui utilise la simulation C-Roads. Données de Climate interactive disponibles et exportables.
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Climate Watch, la nouvelle plateforme de données libres (successeur de CAIT Climate Data Explorer du think tank World Research Institute) produit des ressources libres et des cartes interactives pour visualiser les contributions de chaque pays et suivre l'avancement de l'Accord de Paris.
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Le réseau Action climat France fédère les associations impliquées dans la lutte contre le changement climatique. Il est le représentant français du Climate Action network (CAN):
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Site du GIEC (en anglais)
Des applications Web modélisent les contributions réelles des parties
Carbon risk de Novethic : porte sur la prise en compte du climat et du risque carbone dans l'économie et la finance Carbon Risk est d'abord composé de deux cartes interactives pour planter le décor. L'une décrit l'évolution par pays des émissions de CO2 issus des énergies fossiles entre 1971 et 2012. La deuxième présente la part des ressources fossiles qui doit rester sous terre si l'on veut limiter le réchauffement global à 2°C. Un «indice de contribution à l’effort climatique» porte sur les efforts et des engagements de réduction des émissions de GES de chaque pays ayant publié sa Contribution nationale (INDC). Cet effort est confronté aux scénarios du Giec, il est pondéré en fonction du PIB par habitant de chaque État et ainsi est rapporté aux attentes et aux moyens dont il dispose. L'autre indice porte sur la contribution financière des pays à la lutte contre le changement climatique. Plus précisément, Novethic s'est focalisé sur les contributions effectives (et non les promesses) des États au fonds vert et les a rapportées à leurs émissions de gaz à effet de serre.
Climat HD de Météo France : concerne les effets du changement climat en France. Cette application aide à comprendre les effets du changement climatique grâce aux travaux des scientifiques. « L'objectif est d'offrir une visualisation accessible à tous. Une grande originalité de Climat HD est de présenter de manière conjointe les connaissances sur le climat passé et les projections pour le siècle à venir », explique Patrick Josse, directeur de la climatologie et des services climatiques de Météo-France. Climat HD présente les informations sur le climat en France à deux échelles : métropolitaine et pour chacune des 22 régions administratives. L'application détaille ainsi pour le passé et le futur l'évolution des températures, des précipitations, des vagues de chaleur et de froid, des tempêtes, etc. Climat HD va être déclinée sur tablette au mois d'octobre. En 2016, une deuxième version devrait étendre l'application aux téléphones portables, mais aussi aux données sur l'Outre-mer.
Climate watch : des ressources libres pour analyser les contributions INDCs des pays et les actions en cours, propose des cartes des émissions de GES et des projections des promesses sur 2020, application mobile device ou téléchargeables de cartes interactives.
C-ROADS et les autres outils de Climate Interactive en particulier Le momentum climat
L'Atlas Mondial du Carbone L'Atlas Mondial du Carbone (Global Carbon Project) est une plate-forme internet destinée à explorer et visualiser les données les plus récentes sur les flux de carbone résultant des activités humaines et des processus naturels.