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Nourrir l' humanité dans une perspective de développement durable

Par jfcarion — Dernière modification 04/07/2016 15:24
Quelques données sur la culture des pommes: besoins en eau, coût énergétique du transport.

Travail de Pascale Naim

Quelques données sur la culture des pommes.

 A méditer.....

   

 

Engrais, pesticides, élevage, transformation, transport, emballages…

 

Le tableau ci-dessous présente les consommations d’énergie de la culture des fruits et légumes, en kg équivalent pétrole par tonne de fruits et légumes produits. D’après ADEME http://www.ale08.org/IMG/pdf/Fruits_Legumes.pdf
 

production d'une tonne kg équivalent pétrole
salade à ciel ouvert 81.3
salade sous serre chauffée 3825
pommes locales 10
pommes Chili 35
tomates ciel ouvert 94.6

 

  • La quantité d'énergie pour apporter la pomme d’Afrique du sud n'est pas la même ! Il faut cueillir la pomme avec des bras et des machines et dépenser de l'énergie pour cela, la refroidir, la stocker et dépenser de l'énergie pour cela, la transporter par camion, bateau, avion et dépenser de l'énergie pour cela, la distribuer en magasin ou au marché, la vendre, et dépenser de l'énergie pour cela, enfin, il faut la croquer, jeter le trognon à la poubelle, puis il faut jeter le contenu de la poubelle dans le camion poubelle, et dépenser de l'énergie pour ça, et puis le plus souvent, incinérer tout cela pour récupérer un petit peu d'énergie !
     

Objectifs du verger de demain selon François Laurens, le « monsieur » pommes de l'Institut national de la recherche agronomique, à Angers.

  • produire des fruits de qualité à un prix acceptable pour les consommateurs,
  • intégrer les exigences environnementales par des pratiques moins consommatrices en pesticides, eau, engrais, énergie.

Les nouvelles techniques testées chez les producteurs et dans les stations expérimentales dessinent ce verger de demain plus écologique:

  • Il sera planté avec une plus grande diversité de variétés, sélectionnées pour leur tolérance aux maladies.
  • Il sera bordé de haies et de bandes fleuries hébergeant des insectes mangeurs de parasites.« On ne traite plus contre les acariens. On utilise d'autres acariens qui les mangent », se félicite Daniel Sauvaitre, président de l'Association nationale pomme poire.
  • Accrochés aux branches, des diffuseurs d'hormones sexuelles désorientent les papillons mâles et les empêchent de s'accoupler.
  • Des mésanges et des chauves-souris réguleront les populations d'insectes.
  • Une bâche plastique parapluie installée au-dessus des rangs pourrait réduire les traitements contre les champignons. Une autre piste est à l'étude : la pulvérisation de substances stimulatrices des défenses naturelles des pommiers.