Publications Neurosciences
L’identification de facteurs de risque et de facteurs protecteurs ouvre des perspectives de prévention. Depuis les premiers travaux publiés dans les années 1980-1990, la liste des facteurs de risque potentiels de la maladie d’Alzheimer s’est beaucoup allongée. Même si l’on peut aujourd’hui s’appuyer sur des résultats de cohorte et de quelques essais randomisés, il demeure difficile d’identifier les facteurs pour lesquels il faudrait proposer une étude d’intervention.
Longtemps la psychologie du malade a été occultée, du fait que le malade oublie, on avait tendance à penser qu'il ne ressentait rien. Les observations cliniques sur longue durée réalisées notamment par les équipes du professeur Ploton dans les Hospices de Lyon, ont fait apparaître un certain nombre de caractéristiques communes aux malades (apathie, dépression, anxiété, agitation...)
La maladie d'Alzheimer est divisée en 3 grandes phases : le stade léger, le stade modéré et le stade sévère.
Décrite en 1906 par le psychiatre allemand Aloïs Alzheimer (1864-1917), cette maladie est une démence neurodégénérative résultant de l'installation progressive et inexorable de deux types de lésions dans le cortex cérébral : 1) les plaques amyloïdes (dépôts extracellulaires), 2) les dégénérescences neurofibrillaires ou DNF (filaments intraneuronaux s'accumulant dans le corps cellulaire et les prolongements des neurones). Ces lésions sont observées sur l'ensemble du cortex et plus particulièrement les aires associatives.
La famille représente le premier acteur dans la prise en charge des patients atteints de la maladie d'Alzheimer. L'impact économique et sociale est tel qu'il se fait ressentir sur la santé des aidants. Le niveau de ce fardeau peut être modéré par la gratification apportée.
Extrait de la synthèse du rapport 2007 de l'Inserm sur la maladie d'Alzheimer
La maladie de Parkinson est une maladie dite neurodégénérative qui touche 4 à 6 millions de personnes à travers le monde et plus particulière les personnes âgées. L'évolution de la maladie se fait par étapes, dont la durée est variable et définie par le niveau d'efficacité du traitement.
Étude des facteurs de la maladie : infectieux, environnementaux, génétiques
Il n'existe aucun traitement de la maladie de Parkinson. Les médicaments utilisés visent à compenser le déficit en dopamine. La mise au point de ces médicaments a nécessité une bonne connaissance du métabolisme de la dopamine et de ses récepteurs synaptiques. La L-Dopa qui est le précurseur de la dopamine reste le principal médicament utilisé. Cependant,à long terme, elle est de moins en moins efficace et à l'origine de complications motrices. A côté de la dopathérapie on utilise des agonistes de la dopamine qui miment son effet sur les récepteurs ou des inhibiteurs des enzymes intervenant dans son catabolisme afin de prolonger son effet. La neurochirurgie donne de bons résultats. Les greffes de neurones, l'utilisation de cellules souches ont suscité beaucoup d'espoir. La thérapie génique visant à rendre les cellules aptes à produire de la dopamine ou à empêcher la dégénérescence des neurone sécréteurs de dopamine sont au coeur de la recherche scientifique.
La maladie de Parkinson s'explique par la disparition progressive de neurones à dopamine situés initialement dans une partie du cerveau correspondant à la substance noire. Cette population de neurones est directement impliquée dans le contrôle des mouvements.
Données de Anne Didier, Neuroscience et systèmes sensoriels, CNRS UMR 5020, Université Claude Bernard Lyon-1
Travaux pratiques à partir de données de recherche gracieusement fournies par Anne Didier (Neuroscience et systèmes sensoriels, CNRS UMR 5020 Université Claude Bernard Lyon1)
Valérie Coronas, CNRS UMR 6558 - IPBC, Bâtiment de Physiologie, 40 Avenue du Recteur Pineau 86022 POITIERS Cedex
Ecrit par F Jauzein (enseignante de SVT, chargée d'étude INRP). Source :PERCEPTION HUMAINE DE LA COULEUR (vue par un physicien) Jean-Marc Frigerio Laboratoire d’Optique des Solides UMR 7601 du CNRS,Université Pierre et Marie Curie - 4, place Jussieu,75252 Paris cedex 05
Ecrit par Françoise Jauzein (enseignate de SVT, chargée d'étude INRP), d’après un article de Kenneth Knoblauch (INSERM-Lyon, unité Cerveau et vision).
